"Prise comme une marionnette alors que je contrôle les fils de mon propre pantin" -Olem
L’amour que je lui portais me fit saigner.
Sur mes beaux draps blancs, on ne voyait que du rouge.
Prise au piège, mais sans vouloir partir.
Prise au piège, mais ne voudrait donc jamais m’enfuir.
Nos amours vivaient de douleur et de bonheur.
Par les pleurs et les peurs.
Je l’aimais comme personne, il m’aimait comme personne. Nous avons tous deux fini par craindre de ne plus être personne…
Je suis devenue son ombre, je marchais dans ses pas, car sans lui, je n’en avais tout simplement pas.
Je ne voulais pas qu’il brille, car lorsqu’il brillait, je me sentais oubliée, mise de côté, abandonnée.
Et moi, je ne brillais jamais, car sans lui, je n’existais tout simplement pas.
Malgré cela, j’aimais être l’ombre, de cette façon, j’étais proche de lui.
Il voulait me voir briller, mais j’en avais frayeur.
Je démantelai tout ce qui était entre mes doigts pour mieux s'agripper à son souffle, mais je finis par l’étouffer.
Je devais cesser et me décrocher, j’étais en train de le tuer.
Je le remarquai dans ce regard vide qui lui était apparu.
Il avait un regard mort, un regard morbide comme le mien. J’ignore qui l’avait eu en premier, mais il était contagieux.
Je ne voulais pas le détruire, alors que je me détruisais moi-même.
La romance me tue.
Peu à peu, elle fit couler toutes mes larmes, déshydratée de chagrin, je me desséchai sur mon âme.
Je n’étais plus certaine de savoir aimer correctement.
-Dépendance affective
Olem