Aimez notre page
Suivez nous sur



École secondaire Augustin-Norbert-Morin

Projet de mémoire d’une étudiante de maîtrise en psychoéducation de l’UQO
Quand les avis refont surfaces
Pression sociale

Quand les avis refont surfaces

Je m’ennuie d’avant, le bon vieux temps, ce temps-là où je n’avais pas à me soucier des autres. Ce temps où peu m’importait, où je voyais devant moi encore très loin tout le travail qui m’attendait. Plus le temps avance, plus les décisions deviennent lourdes, les avis de plus en plus difficiles sur l’estime.

On va se le dire, l’orgueil mange un coup à l’adolescence. Ce phénomène que je ne croyais jamais avoir à passer, car je banalisais cette phase qui, avant d’y être, ne m’importait peu. Pourtant, c’est la partie de ma vie où j’ai perdu le plus l’équilibre.

C’est dur de réaliser que plus je grandis dans ce monde social du secondaire et ma vie d’adulte, plus je suis entourée de stéréotypes et d’images. C’est dur à assumer, très dur.

Je ne me souviens plus de la journée où tout ça a commencé. La journée où j’ai commencé à penser aux avis des autres avant moi-même, à faire un deuil de la personne que je suis réellement. Où j’ai commencé à me mouler aux standards de la société et de toujours penser à ce que les autres penseraient si je faisais si ou si je « postais » cela…

Le plus difficile dans tout ça, c’est de me voir aller et faire les mêmes erreurs en suivant les avis de tous, vouloir faire ce qui est soi-disant accepté. Je crois que la vraie solution pour passer à travers tous ces changements, ce cercle vicieux d’avis et des pressions sociales, c’est tout simplement un gros travail sur moi-même, ce qui ne sera définitivement pas facile à faire et qui prendra beaucoup de temps. En faisant le tri de ce que sont vraiment mes valeurs et d’essayer de comprendre ce qui m’a réellement amenée à me laisser influencer, si naïvement par cette société. ;)

Marianne Gagnon

Je m’appelle Marianne Gagnon, j’ai 16 ans et je suis en 4e secondaire. Si quelqu’un m’avait demandé un jour : si j’étais pour devenir blogueuse, les chances auraient probablement été nulles, mais plus le temps avance, plus l’écriture m’aide à me vider la tête de ce monde de folie, auquel on assiste chaque jour. Avec la famille, les amies, l’école, le travail souvent, j’ai les idées qui débordent et je sens le besoin de me vider l’esprit. Je suis le genre de personne très simple, qui aime vivre, s’instruire et qui est toujours en quête de nouveauté.

Marianne Gagnon - École secondaire Augustin-Norbert-Morin