Plus le temps avance, moins l’esprit critique de notre société se montre développé. Pourtant, on n’y est pas à être blâmé. Depuis notre plus jeune âge, on nous apprend à obéir, sans poser de questions, aux figures d’autorités qu’on nous impose. C’est ainsi qu’on a nous-mêmes créé la société d’endormis manipulables dont nous faisons partie. On prétend nous donner des choix, alors que ces hommes en complets cravates nous contrôlent et jouent déjà en avance sur nous. On nous donne l’illusion d’avoir du pouvoir pour, justement, ne pas nuire au leur. C’est ainsi que dans une complète certitude d’avoir le contrôle, on suit aveuglément, tel un troupeau de moutons, les bureaucrates de ce monde.
Certaines personnes, les moutons noirs, en font exception et ne se laissent pas manipuler ainsi, tels de vulgaires pions sur un jeu d’échecs.
Depuis mon jeune âge, je trouve l’injustice, l’inégalité et le manque de respect ignobles, complètement contre mes valeurs les plus profondes. Je suis consciente que, souvent, ça me nuit puisque ça m’apporte certaines disputes que d’autres n’auraient probablement pas, mais je suis juste incapable de plonger les deux yeux fermés dans le monde qui m’entoure. C’est impossible pour moi de laisser des paroles poignantes me transpercer le cerveau, que cela vienne d’une autorité ou pas, je n’endure pas ce manque de respect ingrat.
Certaines figures d’autorité comme des policiers, des chefs politiques, des parents ou même des enseignants se croient toutes permises puisque, justement, ils ont un certain contrôle sur nous, mais c’est ici qu’est la ligne mince entre l’autorité et l’abus de pouvoir, desquels découlent un manque de respect, un sentiment de supériorité, alors que nous avons tous les mêmes droits fondamentaux et que nous sommes tous de la même espèce; des Homo sapiens, des êtres humains.
Cet excès de domination est justement ce qui nuit le plus à notre esprit critique puisque, comme j’ai mentionné plus haut, on nous a toujours dit d’écouter les autorités sans s’obstiner. C’est ainsi que certaines situations délicates, qui n’auraient pas eu lieu autrement, arrivent tout de même. C’est ainsi aussi qu’on renforce cette société de moutons blancs.
Bref, n’ayez jamais peur de vous exprimer, tout en restant dans le respect, ni de pointer du doigt les injustices de ce monde ou de dénoncer les inégalités. N’ayez pas peur d’avoir votre opinion et à votre tour, de vous réveiller et de devenir un mouton noir dans une société de moutons blancs.
Océane