Quand j’étais petite, tout était plus simple. Je me levais le matin sans insécurité à propos de mon corps, en me regardant dans le miroir. J’étais plus excitée de commencer ma journée que d’aller dormir. Je déjeunais d’une toast au chocolat. Quand je finissais de me brosser les dents, je me regardais et bien sûr, je n’avais aucun bouton ni aucune peine à me regarder.
Mais maintenant, le matin, je me réveille plus fatiguée qu’au coucher. C’est vrai, je me suis couchée tard, mais le devoir de math était dû pour aujourd’hui. Je n’ai pas le temps de me réveiller que je dois partir pour huit heures.
Toute mélangée, je viens d’apprendre que nous avons un examen de français. Stressée, je ne connais pas toutes les réponses.
Soulagement, la période est finie.
Fixée par tout le monde, je me sens jugée et mon anxiété augmente. Cachée dans les toilettes, je veux juste retourner chez moi.
J’ai eu une mauvaise note dans mon examen d’histoire, les larmes me montent aux yeux.
Trop stressée, je n’arrive pas à manger. Même si j’avais faim, d’après la société, je suis trop grosse.
3e période, science, ma matière préférée. Si vite passée, je dois aller en math.
Je rends mon devoir et j’espère avoir une note suffisante pour plaire à mon père. Toutes les formules mathématiques remplissent mon cerveau et m’éloignent de la réalité.
Lorsque j’embarque dans l'autobus, ma musique allège mes pensées agitées de ma terrible journée.
Fatiguée, je vais m’affaisser sur mon canapé.
J’arrive dans mon lit, après mes 3 heures de devoirs, aucun message.
Je regarde mes réseaux sociaux et je me rendors les yeux remplis de remords face à ce monde plus pollué que les océans.
Rose