Secondaire trois, à peine trois fois.
L’expression jamais deux sans trois n’a jamais été si exacte.
Seulement, il s’agissait plutôt de jamais huit sans neuf.
À peine trois fois avons-nous pu profiter de nos fins de semaine ensemble. Trop souvent était le cas où six, sept ou bien huit étaient sans neuf.
Malgré les parents qui croyaient que nous gâchions notre jeunesse, secondaire trois fut ainsi. Neuf soudés, solidaires et sans injustices.
Secondaire trois, tous devaient y être…ou bien rien.
Secondaire quatre, neuf se divisaient parfois en quatre.
Bien sûr, c’est compréhensible puisque neuf, c’est beaucoup. Cependant, jamais huit sans neuf s'étaient complètement volatilisés.
Malgré l’importance qu’avait neuf l’an dernier, les différences d’intérêts en étaient plus fortes.
De temps à autre, neuf renaissaient le temps de quelques jours, mais il se divisait à nouveau un peu plus tard.
Certains des neuf ne savaient même plus où se situer.
Secondaire quatre, peut-être plus que quatre fois quelques-unes avaient-elles pu profiter de leurs fins de semaine ensemble, mais seulement une ou deux fois neuf avait pu le faire.
Secondaire cinq, osons espérer plus que cinq.
Osons espérer que neuf se seront fusionnées pour plus de cinq jours dans l’année.
Osons espérer que cinq ne sera pas le chiffre qui indiquera le nombre de fois où nous allons profiter de nos fins de semaine ensemble ou bien osons espérer que cinq n’indiquera pas en combien neuf se divisera.
Espérons plutôt que cinq sera le nombre d’étoiles que je donnerai à cette année comme étant la meilleure!
L’amitié et les « gangs » d’amis, ça évolue qu’on le veuille ou non. Malgré que ces changements puissent être bouleversants, le mieux à faire est de toujours trouver du positif dans ce qui nous arrive.
Camille