Depuis quelques années, j’eus remarqué que mon sentiment de sécurité diminua. Je ne me sentis plus à l’abri lorsque je découvris l’existence des réseaux sociaux. Que ce soit Facebook, Snapchat ou encore Instagram, les uns comme les autres ne servirent qu’à « poster » et qu’à critiquer. Ceux-ci devinrent une dépendance. Lorsqu’on reçoit une notification, quel est notre premier réflexe? À mon égard, je regarde automatiquement mon cellulaire afin de voir s’il ne s’agit pas de commentaires négatifs à la suite d’une publication que j’ai partagée, ou encore d’insultes, car oui, on ne plaît pas à tout le monde et certains ont le malin plaisir de nous le rappeler. Lorsqu’on dit : « Il est beaucoup plus facile de dire ce que l’on pense derrière un écran», eh bien, c’est vrai.
L’impact des mots peut être si violent… Bien plus que des coups… De surface, on ne le voit pas, mais les conséquences peuvent être graves. La sensibilité de chacun est différente. Certains ne porteront pas d’importance à ce que le monde pense d’eux, tandis que d’autres sentiront un tel choc psychologique… Au point d’avoir des idées noires… Évitons cela! Portez réflexion à ce que vous dîtes, car ce qui vous semble banal pourrait d’un autre côté anéantir les sentiments d’un autre.
Les images présentées sur les réseaux sociaux démontrent, pour la plupart, la beauté exceptionnelle, la vie idéaliste, mais est-ce la réalité? Leur mode de vie est-il meilleur que le mien? Pourrais-je être aussi belle que cette fille? Avoir beaucoup de « Like » signifie-t-il que je suis populaire? Au fil du temps, une dépendance se fait. Ainsi, je me sens toujours en comparaison avec d’autres. L’envie de se surpasser est plus grande. Je ne parle pas dans le sens du terme positif pour soi-même. Je parle plutôt du fait d’avoir ce que les autres n’ont pas. Est-ce malheureux de penser comme ça? À mon avis, oui! Nous ne devrions pas nous comparer, mais plutôt être satisfaites de ce que l’on est.
Alix