Ma grand-mère était une femme forte, courageuse et toujours de bonne humeur. À la suite de son décès, je me dis qu’elle ne souffrira plus et qu’elle est maintenant dans un monde meilleur.
Je me rappelle encore qu’elle allait au bar du St-Hubert tous les mercredis pour aller danser et s’amuser. Comme quoi le temps ne nous vieillit pas tant que ça…
Et pourtant, durant ce temps-là, elle partageait depuis 3 ans (sans s’en rendre compte) son corps avec un cancer. Lorsqu’elle a appris qu’elle était son état, forcément elle était triste, mais étant optimiste, elle s’est dit «fuck ce que les autres pensent de moi ». Elle a profité de ses derniers mois à se goinfrer de chips, de pizza. Elle est retournée chez elle comme elle le souhaitait, puis on ne l’entendait plus nous demander : « Est-ce que j’ai du rouge à lèvres sur les dents? »
En gros, elle n’a jamais arrêté de vivre. Oui, elle aurait souhaité un 10 ans de plus, mais malgré son temps limité, elle s’est battue jusqu’au bout … avec pleinement de joie.
J’aimerais terminer en vous disant que rien ne devrait nous arrêter, car au final, le seul obstacle c’est nous!
Alix