Je doute.
Je doute de mon avenir et je doute de nos avenirs communs. Je me sens impuissante par rapport à ce désespoir qui ne cesse d’accroître en moi. Nous sommes censés être des êtres intelligents, des êtres qui savent ce qu’ils font, et, pourtant, notre planète meurt. Elle meurt à petit feu sous les tonnes de déchets qui encombrent ses plaines et ses marées.
Je me trouve dans l’incompréhension et dans la peur de notre futur rapproché.
Que va-t-il nous arriver?
Nous laissons les riches s’enrichir par le biais de la pollution et laissons les pauvres s’appauvrir dans les bidonvilles. Les usines manufacturières ne cessent de produire à grandes quantités pour des pièces de piètres qualités et nous sommes les spectateurs de cette monstrueuse réalité.
Je me trouve dans l’incompréhension de notre monde injuste.
Que faisons-nous là à ne rien faire?
Nous exploitons les richesses de notre monde magnifique, laissant derrière que de la poussière et des débris plastiques. Je ne sais plus quoi faire, j’ai l’impression qu’il n’y a plus de marche arrière. Notre Terre fait de la fièvre, elle s’étouffe avec les GES et elle se brise par nos machines destructrices.
Je me trouve dans l’incompréhension de nos gestes fatals.
Qu’attendons-nous pour faire du changement?
On dit souvent que le temps arrange tout, mais le temps ne me semble plus suffisant. Nous devons agir maintenant. Les vagues de chaleur sont trop intenses, nos animaux périssent de ces conséquences et nous continuons nos dépenses.
Je me trouve dans l’incompréhension de notre population polluante.
Est-ce qu’un jour nous allons comprendre?
Notre société individualiste, envoûtée par le capitalisme, doit se souder. Ce n’est plus le temps de rêvasser d’une solution miracle. Aidons notre Terre, optons vert. Cela fait trop longtemps que nous connaissons les risques de notre pollution, au moins mettre les déchets au bon endroit serait une amélioration.
Merci à ceux qui font attention, n’oublions pas que chaque geste compte.
Sauvons notre maison pleine d’histoire, le berceau de l’humanité.
Delphine



