Cette sensation de vide immense
Chaque seconde plus intense
De me retrouver perdue vers le ciel
Oui, cette idée me semble si belle
Car, dans le bleu de la mer, j’observe
Un reflet qui au fond m’achève
Sans même m’en rendre compte
Ce liquide de la mer à mes yeux monte
Puis, le soleil se baisse et je pense à la fin
Car plus il disparait, plus la couleur s’éteint
Comment briller sans celui qui peut nous éclairer ?
Comment exister sans lui qui nous fait oublier ?
Car quand ses rayons me tapaient, mon sourire en vivait
Et quand son éclat brillant restait, je m’épanouissais
Mais depuis, sans sa lumière, les mers augmentent
Sans sa vie, les vagues deviennent violentes
Donc, en regardant dans la mer toute brisée
Sans soleil jaune qui puisse l’éclairer
Je crus qu’il était était temps que la marée baisse
Qu’elle s’évapore pour rejoindre celle qu’elle aime
Malgré que je n’ai jamais vécu le deuil ou la perte d’une personne très chère. À travers ce poème, j’ai voulu essayer de comprendre la douleur que ces personnes vivent au quotidien et la difficulté du deuil. Le deuil n’est pas seulement pour les morts et je trouve ce point très important, car il rend mon poème libre d’interprétation. Afin que le plus de personnes puissent s’identifier et se sentir compris. C’est un thème très sensible et important. Écrire là-dessus m’a paru une idée inspirante. Alors, malgré que ce soit dur de passer à travers de quelque chose comme cela, la force peut toujours nous pousser à avancer et à persévérer.
-Dajani



