Je pense que nous ne connaissons pas la différence entre l’anxiété et le trouble anxieux. Lorsque les gens me posent des questions et qu’ils me demandent ce que j’ai, ils me disent qu’eux aussi font de l’anxiété et qu’ils n’en font pas tout un plat.
Selon la définition du dictionnaire, l’anxiété c’est « état de trouble psychique causé par une vive appréhension, par la crainte d’un danger réel ou fictif, et qui peut être accompagné de symptômes physiques ».
Pour le trouble anxieux généralisé, la définition dit « elle se manifeste par de l’anxiété et le sentiment de soucis excessifs liés à des évènements ou des activités de la vie courante (au travail ou à l’école). La personne qui présente l’anxiété généralisée a de la difficulté à contrôler ses préoccupations et à empêcher ses pensées inquiétantes d’interférer avec les activités de sa vie quotidienne. L’intensité, la durée ou la fréquence de l’anxiété sont hors de proportion. On parle de trouble d’anxiété généralisée lorsque cette anxiété et ses soucis sont présents depuis au moins six mois.
Comme vous voyez, il y a une différence entre de l’anxiété et le trouble anxieux. Alors, lorsque quelqu’un vous dit qu’il a un trouble anxieux, ne dites pas que vous aussi vous êtes comme ça. C’est comme si on vous disait que nous sommes comme vous lorsque vous avez le tibia cassé et que nous avons seulement la cheville foulée. La différence d’impact sur votre vie est immense entre les deux. Personnellement, quand quelqu’un me dit cela, ça me met en colère à l’intérieur, car ce n’est pas du tout la même chose. Avant d’être médiquée, je n’étais capable de rien faire. Tout me causait un sentiment incontrôlable. Je n’étais plus capable de faire ce que j’aimais le plus au monde. La seule chose que j’étais en mesure de faire était d’être dans mon lit et d’observer à l’extérieur. Aujourd’hui, je vais beaucoup mieux et je revis assez bien avec seulement quelques crises de panique par mois au lieu de 4 par jour. Il ne faut jamais abandonner, car il y a toujours de la lumière au bout du tunnel.
En finissant, ceci est mon dernier texte pour la deMOIs’aile cette année. Je voudrais remercier les enseignantes de l’école qui font en sorte que ce projet soit possible et également toutes les personnes qui sont dans l’organisme.
Sky
