C’est avec nostalgie et un peu de tristesse qu’aujourd’hui, j’écris mon dernier blogue pour la deMOIs’aile. J’ai rejoint cette merveilleuse initiative l’année dernière, lorsque j’étais en secondaire 4. Malgré le peu de temps que j’ai eu, ce fut une expérience inoubliable qui m’a appris plusieurs choses sur moi ainsi que sur les autres.
Je suis très triste de devoir déjà quitter mon école secondaire après y avoir passé 5 ans. Je sors du secondaire avec beaucoup de souvenirs, qu’ils soient beaux ou moins bons, ainsi que de nouvelles connaissances. J’en sors aussi avec des amitiés merveilleuses. Je ne pensais jamais dire ça, mais j’ai aimé l’école secondaire, et cela va énormément me manquer.
Après plusieurs mois de réflexion, j’ai décidé de poursuivre mes études à Québec, au Cégep de Sainte-Foy. Plusieurs personnes me demandent : pourquoi avoir choisi d’aller aussi loin pour le cégep ? Je veux particulièrement vivre de nouvelles aventures, et ce changement fait partie de mes premiers pas vers cet horizon. De plus, le programme offre plusieurs opportunités intéressantes au niveau international ainsi que des cours à l’Université Laval. À mon égard, ce changement est très grand, car je vais devoir vivre indépendamment après avoir vécu 17 ans avec mes parents. J’ai peur de devenir indépendante, mais on m’a toujours dit que sortir de sa zone de confort est important. Donc, pour mon dernier conseil à toutes les filles : sortez de votre zone de confort et engagez-vous dans une nouvelle aventure !
Ce changement est une étape importante de ma vie, mais il ne marque pas la fin de mon aventure. Je vais continuer à grandir, à apprendre, et à rencontrer des personnes incroyables qui me pousseront à devenir la meilleure version de moi-même. À toutes celles qui, comme moi, se lancent dans l'inconnu, souvenez-vous que chaque pas que vous faites vous rapproche un peu plus de la personne que vous êtes destinée à devenir. Croyez en vous et en vos rêves, car le monde est à vos pieds. Merci à la deMOIs’aile et à tout ce qui m’a accompagnée jusque-là, ce n’est que le début
Mary-Anne Smiley
