Fermer les yeux, sentir le sable chaud entre mes orteils, le soleil à pleine intensité sur mon visage. J’adore l’été. J’aime entendre le bruit des vagues. La chaleur et l’eau ont toujours été ma deuxième nature. J’ai appris à nager avant d’apprendre à marcher. Étant encore bébé, je faisais des crises pour rester dans la petite piscine. Avec le temps, ça a évolué, ma piscine s’est transformée en petite rivière, en petit lac et maintenant ce sont des gros lacs qui me passionnent.
Peu me comprennent, comprennent la paix que j’éprouve en me retrouvant au milieu de l’eau. En effet, pour plusieurs, ne plus voir de paysage en se retrouvant au milieu d'un lac fait peur. Pour moi, c’est être libre, vivre enfin. Me retrouver au milieu du lac St-Jean avec ma mini bouée, ma combinaison de plongée et mon sifflet, c’est comme voler, je me sens légère et heureuse. Les vagues m'emportent là où elles le veulent.
Je n'ai pas besoin que les gens me comprennent, car ce sentiment que j’éprouve en me retrouvant au milieu de cette merveille est juste… indescriptible. J’ai toujours été une grande rêveuse et je n'arrêterai jamais de l'être, ma vie est faite de rêves grandioses. C’est pour cela que dès que je le pourrai, j’irai à Tahiti nager avec les dauphins qui ont toujours été mon animal marin préféré. Un jour, j’irai toucher la mer luminescente des Maldives. Après mes études collégiales, je me procurerai un VISA de 6 mois pour vivre à Bali. Cependant, j’ai encore plus de rêves que cela. Je veux tout explorer, tout toucher. Le monde m'intéresse, les autres cultures m'intéressent, la gastronomie de chaque pays m'intéresse. Un jour, quand je serai plus vieille, j’irai porter des fleurs en allant visiter le camp de concentration en Pologne avec mon père. J’irai fêter la Fête Des Morts (Dias De Los Muertos) au Mexique. Si quelqu’un m’apprend, j’irai surfer à Hawaii. Je ferai un safari en Afrique. Dans chaque pays où j’irai, je mangerai des plats cultes de leurs meilleurs restaurants. Rêveuse que je suis, je serai aussi obligée, d’aller visiter l'école de Poudlard en Angleterre.
“Continue de rêver” me dit mon entourage, en pensant que je n’y arriverai jamais, mais c’est l'ambition qui compte. Sans rêve, une personne n’aura rien ou seulement du désespoir dans la vie. Les rêves ont le droit de changer, mais ce sont les rêves qui sont là depuis le plus longtemps qui ont le plus d’importance. Mes rêves de métiers ont souvent changé, mais les endroits où je veux aller ne changeront jamais, ils ne vont que se multiplier.
Et puis l’eau, ce n’est pas un rêve, c'est ma liberté, mon bien être. Pour le moment où je suis encore au études, coincée ici, au Québec, dans le froid de l’hiver, le mieux que je puisse faire est d’imaginer le sable chaud entre mes orteils, le soleil frappant le dessus de ma peau, l’odeur frais de la nature m’entourant et le bruits des vagues contre mes oreilles. L’imagination est la clé de chaque grand rêveur.
Anaële