Laissez-moi vous parler de mon expérience de travail. Lorsque j’arrive au travail le samedi matin, j’apprends avec qui je passerai ma journée. Ensuite, je dois planifier ma journée. Je commence par placer la classe pour accueillir les jeunes et ramasser tout ce qui traine. Lorsque je rencontre mon jeune, je me présente et me permet de poser quelques questions aux parents pour les mettre en confiance. Après tout, ce n'est jamais facile de laisser son enfant à une inconnue surtout si celui-ci à des besoins particuliers. Quelles sont les passions de l’enfant? Comment va-t-il ces temps-ci? A-t-il bien dormi? L’important est de connaître le jeune, le comprendre pour réussir à mieux l’aider lorsque ses parents seront partis.
Je fais en sorte que la journée soit agréable pour tout le monde. Clairement, si j’ai du plaisir, mon jeune va le ressentir et il voudra continuer ses activités avec moi. Ces jeunes sont comme des éponges, ils ressentent ce que nous ressentons, donc l’important est de ne rien laisser transparaître.
En gros, moi je ne travaillerai jamais parce que j’ai trouvé un métier qui me plait. Le samedi matin, quand je me réveille à 6 : 00 pour être au travail à 7 : 45 et que j’aimerais souvent rester au lit; je me rappelle que je m’en vais m’amuser auprès des jeunes vivant avec l’autisme (TSA) et une déficience intellectuelle (DI). Je me lève souriante, prête à aller jouer avec eux, les encourager dans chacun de leurs petits pas qu’ils feront dans leur journée.
Somme toute,ce que je veux dire c’est que l’important est de trouver un métier que tu aimes faire. Pour ça, il faut trouver ce que tu aimes dans la vie. Qu’est-ce qui te tient à cœur ? Comme ça tu n’auras jamais à travailler une journée de ta vie. En plus, les matins que tu as moins le goût de te lever, tu te souviendras du choix que tu as fait pour toi, pour tes convictions. Tu seras fier de te lever si tu aimes ce que tu fais et que tu le fais pour toi et non pour personne d’autre.
Sara-Maude