Mes yeux se ferment,
Les tiens s’ouvrent,
Nos destins se trouvent,
Nos lèvres s’aiment,
Je pleure ta perte,
Je pleure nos retrouvailles,
Je pleure mes sentiments,
J’implore ton châtiment.
Ce n’est pas intentionnellement,
mais je le prends personnellement.
On s’est embrassés,
ça s’est embrasé.
Je ne peux plus compter,
tous les jours où j'ai pleuré.
Ton sourire animé,
Nos cœurs enjoués,
Il y a cette partie plus compliquée,
de laisser le temps passer,
Ne pas oublier les jours où ça s’est corsé.
Tu me prends dans tes bras,
Je te crois,
Je t’aime, je te fais confiance
Je n’ai plus à m'inquiéter.
J’ai envie de m'impliquer et de nous regarder avancer.
Je ne crains plus l’obscurité,
La douleur,
Ces atrocités que je t’ai déjà citées,
J’arrive à voir certaines couleurs.
Celles de tes yeux,
Celles qui reflètent mon amour.
Parfois, la fleur s’épanouit sous l’ardeur,
Nos âmes se frôlent, nos pétales s’entrelacent.
J’apprends à aimer cette beauté fragile,
À accepter que l’amour puisse se faner,
Mais tant qu’il fleurit, je me laisse porter.
Marie-Soleil