"Si j'avais ça, je serais heureuse." Je me répétais souvent cette phrase. Ce "ça" n'était pas toujours des objets matériels ; c’étaient surtout des accomplissements, des buts. C'est humain, après tout, de vouloir se fixer des objectifs, mais où s'arrête la limite? Pour moi, il n'y en avait pas. Au début du primaire, tout allait bien. J'étais absorbée par mon petit monde où je canalisais ma créativité dans le dessin.
Mais, on dirait qu’en cinquième année quelque chose a changé. Les notes, quelque chose que je trouvais si minable auparavant. Tout d’un coup, j’ai décidé que c'était un des trucs les plus importants, une obsession honnêtement venue de nulle part. Au pire moment, au début du secondaire, je pleurais à cause d’un 60 %, puis j'essayais deux fois plus au prochain examen pour augmenter ma moyenne. Les notes de secondaire 1 sont sorties, pas grand-chose s’est passé? J’avais des 95 % ou plus dans toutes les matières (sauf en éduc. pour des raisons claires), donc je me sentais bien.
Finalement, tout ce travail et tous ces midis en récup ne valaient pas la peine, puis précisément le STRESS aux examens, j'étais sur le bord d’une crise de panique pendant chaque test, je te jure. En y pensant, maintenant, je me trouve vraiment nounoune d’avoir été tellement anxieuse pour ça. Toutefois, dans le présent, j’attribue de l’importance aux trucs vraiment insignifiants. Oh! ces sourcils étaient de 45 degrés de plus que d’habitude en me parlant, elle doit être fâchée ! (Quand ce n’est pas vraiment le cas).
J’ai mes défis à travailler comme tout le monde. Mais, cette grosse histoire est pour dire de vivre dans le présent et qu’il ne faut pas mettre toute sa valeur sur quelque chose, comme moi avec les notes. C’est sûr, fais de ton mieux pour réussir à l'école, s’il y a un échec: ce n’est pas grave, la prochaine fois, tu vas pouvoir juste plus étudier. Aussi, s’il te plait, ne stresse pas ta vie aux examens, ça te fait oublier la matière !! (expérience personnelle).
Alessia