Lundi matin, mon alarme sonne, ce son qui me paraissait si doux est maintenant mon pire cauchemar. Il résonne dans ma tête, je me sens obligée de me lever. Je vais voir les cours à mon horaire, puis je suis découragée. J’aimerais retourner dans mon sommeil si paisible où mon imagination est libre de s’exprimer en toute liberté. Je finis par me résigner à me lever, tout cela en étant encore trop fatiguée. En repensant à ma journée, je me décourage encore plus. Moins de 10 minutes avant mon autobus, je repense à ne pas y aller.
Bon! Une étape de faite, je suis maintenant sur le chemin de l’enfer sur terre. L’école. Je peux enfin socialiser avec mes amies, mais cela ne durera pas très longtemps. La dernière cloche sonne, je suis maintenant prisonnière. J’espère que dans chacun des cours de ma journée interminable, les profs oublient le mot du diable: LES DEVOIRS !!! Ensuite, cette sonnerie, qui me libère pour 1h15, me permettra de manger, finir mes devoirs non faits et de parler avec mes amies. Mais, cette pause n’aura pas duré. Déjà de retour dans cette cellule où tu n’as qu’un choix : écouter ces paroles interminables.
Et puis, ta motivation de la journée arrive enfin, ton cours préféré, le cours qui refait ta journée. « Bonjour les élèves, votre professeur est absent, je vais le remplacer. » Cette phrase horrible qui te dit que le cours sera très long. Enfin, la dernière cloche sonne, je suis maintenant libre comme un aigle. Malheureusement, les professeurs n’ont pas oublié leur mot adoré. J’ai une pile de devoirs aussi haute que le mont Everest. Arrivée chez moi, je m’installe confortablement sur mon téléphone, mais je sais que ce bonheur ne durera pas. Il est déjà 18h30, c’est l’heure des devoirs. La seule chose que je me dis, c’est que ça va me prendre 10 mille ans pour tout finir. Je procrastine, puis fais la moitié et me dis que le reste peut aller le lendemain. Ce cercle vicieux, j’y suis prise chaque jour, je n’y vois pas de fin. Si seulement, il y avait moyen de s’en sortir.