Pour n’importe qui, l’entrée au secondaire est pleine de bonheur, de plaisir, de réussites et aussi plein d'échecs. Mais, de l’autre côté, il y a le stress, la pression des professeurs, des amies et de la famille et parfois ça devient trop pour nous.
En première secondaire, quand je suis rentrée au secondaire, j’étais très contente, je venais de finir le primaire et je commençais un nouveau chapitre. Mais les gens autour de moi ne pensaient pas comme moi. On est au secondaire, on fait ce qu’on veut non ?
C'est exactement ce que je me disais, j’étais extrêmement influençable. Je croyais que si je ne faisais pas comme les autres, je ne serais pas acceptée. Je faisais comme tout le monde. Même si ce n'était pas super. Mais, parfois, je n’aimais pas ça et cela me stressait extrêmement. Je me sentais comme si tout ce que les gens faisaient, j’étais obligée de le faire aussi. Mais ces personnes-là m'ont laissé tomber, du jour au lendemain. Je me suis ramassée seule, dans ma première année, dans une nouvelle école. J’étais perdue.
Je n’allais pas à mes cours, je n’étais pas capable ; le stress remontait chaque fois que je rentrais dans l’école, tous les gens qui étaient autour de moi, c’était trop, je me sentais envahie. Je faisais des crises de panique trop souvent, je pensais à ce qui pouvait se passer si je faisais ceci ou cela et ça me rendait malade. Je n’avais aucune issue, mais j’avais la paix en me renfermant, je n’avais personne à qui parler et je croyais que ma famille ne me comprendrait pas. Je me comparais toujours aux autres, je n’avais aucune confiance en moi et cela me rabaissait encore plus. Je vivais dans le passé et je ne croyais jamais en faire assez. J’ai vécu aussi de l’intimidation pendant ma première secondaire et c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Je vivais de l’anxiété sociale j’avais peur des gens et de ce qu’ils pensaient de moi. J’avais peur de ne pas être ce que les autres voulaient que je sois, mais je ne pensais jamais à ce que moi, je voulais. J’ai oublié qui j’étais vraiment et je ne voulais jamais parler de ce que je ressentais j’en étais incapable.
Un jour, j’ai rencontré ma meilleure amie, une fille extraordinaire qui me remontait quand je descendais, qui me comprenait et qui me supportait dans tout. Elle m’a aidée à redevenir la meilleure version de moi. Je ne vais jamais être capable de autant la remercier. Elle est toujours là pour moi et m’écoute quand j’en ai besoin. Même si on ne se connait pas depuis super longtemps, on dirait que je la connais depuis toujours vraiment. Je t'aime Mahé.
Ma famille aussi m’a beaucoup aidée, elle m’a trouvé l’aide nécessaire pour que j’aille à mes cours et que je recommence ma vie normalement.
Lorianne