Depuis plus de deux ans, une maladie pèse sur les épaules de la société. Elle en épuise plus d’un et chaque jour est une routine depuis l’arrivée de cette pandémie. Elle a divisé des familles entières, détruit des amitiés et anéantit des vies complètes.
Selon moi, beaucoup de gens semblent oublier notre situation, à nous les jeunes. Non pas que je me plaigne contre les mesures, bien au contraire, les travailleurs de la santé publique n'ont pas la vie facile eux non plus. Mais, être incapable de voir des amis et de la famille peut peser sur notre moral. C'est épuisant de vivre comme ça. Avant, les jeunes sortaient la nuit, allaient s’amuser avec des amis et profitaient de la vie. De nos jours, une adaptation constante et difficile doit être faite de notre part. Je vis avec la crainte constante de retourner à l'école en ligne. Moi, comme mon frère, j’ai besoin d’interaction et suivre les cours à travers un écran est pénible et difficile.
Je n’ai pas vu ma grand-mère pour Noël et j’ai peur de ne pas la voir l’année prochaine non plus. Chaque fois, j’ai des espoirs, mais ils sont vite détruits. C'est comme ça pour tout le monde. Le moral des gens est à plat et, c’est normal, devoir s’adapter est épuisant.
Les activités parascolaires sont souvent annulées et c’est déprimant. Je me demande si je pourrai faire l’expérience d’au moins une seule année au secondaire normale.
Je serai éternellement reconnaissante pour mes professeurs de musique qui sont capables de toujours trouver des solutions pour que nous puissions nous amuser même avec les mesures sanitaires qui nous tombent dessus jour après jour.
Malgré tout, la pandémie me fatigue, elle m’épuise et m'exaspère. Pour la santé mentale de tous, espérons que tout ce cirque puisse finir un jour pour que tout le monde puisse revenir à des vies normales.
Nelly