C’est ce que j’aurais voulu te répondre quand tu m’as demandé comme par habitude «qu’est-ce qui se passe? » C’est ce que j’ai failli répondre. Malheureusement, je n’ai pas eu ce courage. J’ai eu un moment d’angoisse totale mais les mots sont restés coincés, pourquoi?
J’imagine par peur de vivre seule laissée à moi-même comme une grande fille. Sûrement parce que j’ai peur de voir la déception dans ton regard et dans ceux de ta famille. Peut-être parce que tous ces merveilleux souvenirs vont finir par s’effacer un jour?
Oui… Je suis amoureuse des souvenirs magiques mais pas de ta personne devenue arrogante et possessive. Je ne suis pas responsable de tes erreurs et je n’ai pas à me mettre ce poids sur les épaules.
Je ne t’aime plus, ce sont ces mots qui font obstacle quand tu cherches mon regard. Ce sont ces mots, criants de vérité qui ont fermé mon cœur et fait fuir mes sourires. Je t’ai aimé au plus fort de mon Âme et toi tu as su cracher sur celle-ci avec un dégoût incroyable après deux ans ‘’d’amour’’ et deux mois de tristesse. Aujourd’hui, j’ai la force de dire « Je ne t’aime plus ». Au même moment où la haine et la joie accompliraient le plus dévastateur des mariages, deux années d’amour ont été effacées par la haine d’une seule minute.
J’ai le droit de mettre fin à une relation qui ne m’apporte plus rien. J’ai pourtant voulu faire taire ces mots dérangeants, ces mots meurtriers. J’ai tant voulu ne pas les entendre quand ils grondaient de l’intérieur. J’ai constaté que nous sommes tous très égoïstes, nous cherchons à nous détruire au point d’en devenir fous.
Avant, dans tes yeux, je voyais un amour pur et sincère. Aujourd’hui, je vois tes yeux me dire : « Vas donc te refaire une beauté » ou encore « Tu m’appartiens ». Malheureusement, non! Je ne t’appartiens plus. En fait, je ne t’ai jamais appartenu. Je suis une personne à part entière.
Ne t’inquiète pas, je trouverai la force dans la douleur. Certains disent : « Qui se ressemblent s’assemblent ». D’autre disent : « Les contraires s’attirent ». Contradictoire n’est-ce pas? Un jour ma sœur m’a dit : « Après le manque, vient l’oubli ». Mais voilà qu’ils me suivent, ces mots-là. Ils m’habitent, ils me hantent. Cher stress, faisons une pause. Demain quand tu me redemanderas encore « Qu’est-ce qui se passe? », je te dirai la vérité, celle que je maudis.
Je ne t’aime plus.
Daph