Cela peut sembler anodin, mais beaucoup de gens ont de la difficulté à mettre des mots sur leur façon de penser. L’idée est là, juste sur le bout de la langue, mais personne ne comprend lorsque tu expliques. Je sais ce que c’est, j’ai dû vivre avec cela toute ma vie. J’ai toujours eu plus de facilité à écrire ce que je pensais qu’à le dire.
Les gens nous regardent comme si nous n’étions pas assez intelligents, pas assez instruits parfois même vus comme nonos, mais c’est tellement le contraire… Il est important de comprendre qu’une personne peut simplement manquer de confiance en elle ou que c’est simplement difficile de créer une certaine suite dans ses idées. Ces personnes avant de parler ont pensé longtemps à comment formuler ce qu’elles veulent dire, mais au bout du compte, il y a un «bug» entre la parole et le cerveau et tout sort n’importe comment.
Je connais une de mes amies que lorsqu’elle me parle, je dois lui poser une question directe sur l’information qu’elle veut dire puisque, sinon tout reste dans la tête et elle laisse tomber ce qu’elle veut dire. Le titre de cet article m’est venu puisque beaucoup de ces gens préfèrent garder le silence et cela est tellement nocif puisque c’est tellement nécessaire de s’écouter entre nous.
Ces personnes qui travaillent fort pour formuler une idée, il faut les aider parce qu’au bout du compte, elles ont tellement plus à dire que ce que vous pensez. Il faut écouter le silence des gens puisque leur non-verbal parle tellement plus que s’ils ouvraient la bouche. C’est ce qui m’a poussé à écrire des histoires, ces histoires qui m’ont montré ce que je voulais pour ma vie future ou simplement des rêves pour m’emporter dans un autre monde.
La réalité peut être ennuyante pour ces gens puisqu’ils entendent tellement de choses que c’est épuisant. C’est à ces personnes que les bavards vont se confier, mais lui as-tu demandé comment lui il allait? J’avais une amie que ça lui arrivait, certains de ses amis l’utilisaient comme amie poubelle. Un jour, elle a mis son pied à terre comme dirait-on en bon québécois et les gens se sont mis à l’écouter, à prendre le temps. C’est tout ce qu’elle avait besoin au bout du compte.
Souvent, une autre échappatoire est d’écrire un journal exprimant ce qui se passe dans ta tête. Parfois, tu peux même le faire lire à quelqu’un pour qu’il comprenne les paroles que tu n’arrivais pas à lui dire. Les bonnes choses avec l’écriture, c’est que tu ne peux pas te faire couper et tu peux te reprendre sans cesse, sans aucun regard bizarre, sans aucune question impatiente, tu es libre et tu n’as pas à avoir peur de la personne que tu as en face de toi. Tout ceci semble complètement fou, mais beaucoup d’ados parlent pour faire plaisir à leurs amis sans montrer leurs vrais visages qui seraient surement plus beau que leurs faux visages.
Maryjane