Une tempête, un tourbillon, une tornade, ou même un ouragan. Comment peut-on décrire la vie? On s’imagine tous à quoi notre futur pourrait ressembler. J’anticipe trop puisque cela me stresse, la vie elle-même me stresse. Je ne sais même plus où je suis rendue, car aujourd’hui, j’ai le syndrome de la page blanche.
Disons qu’une rupture amoureuse, ça fait un mal de chien. Je me suis perdue dans cette tornade d'émotions entre rupture, amies, travail, école, notes, futur, etc. Je réfléchis trop en ce moment et je me pose mille et une questions sur comment je vais m’en sortir. La vie n'est pas toute rose comme certaines personnes le pensent ou le disent: la vie est compliquée et parfois grise. Et parfois, un peu noire, mais « on doit avancer et ne pas baisser les bras ».
En ce moment, je navigue dans une tempête noire, car je ne sais plus où sont mes repères, bien que je sais bien s’il y a un phare près d’où je suis. La vie est comme l’océan, car on ne sait jamais quelle tempête on va devoir affronter et ça, c’est dur. J’avais trouvé mon phare, mais la tempête me l'a enlevé. Ce n'était pas le bon.
Souvent, j’ai l’impression que je suis un soldat et que la vie est mon général. On me demande souvent d’afficher une image de moi qui est fausse:
«Souris Ophélie, on veut pas voir ta baboune, sinon, tu vas attrister les autres» ou encore
«Agis correctement, on n’est pas une famille de fous ici, il faut bien paraître» et il y a aussi
«Arrête donc de faire l’enfant martyrisée, on s’en fout de ce qui se passe dans ta petite vie parfaite».
Je voudrais tellement vivre normalement. Je voudrais tellement être libre de faire ce que je veux avec qui je veux, et enfin arrêter de trop penser à ce que les autres pensent de moi. Je serais libérée d’un poids énorme, car je serais moi et pas l’image que l’on me demande d’afficher. Cette petite fille qui, autrefois, avait la joie de vivre. Cette petite fille qui courrait dans son jardin en criant «papillon, papillon!». Je voudrais plus que tout me retrouver dans ce monde bercé par ses illusions.
Je voudrais juste que tout redevienne comme avant…
Ophélie