Un cœur brisé, c’est comme un cœur qui cesse de battre.
Plus jamais nous ne fonctionnerons parfaitement.
Brise-moi le cœur une fois, je te pardonne. Brise-le deux fois, et plus jamais je ne serai la même. Plus jamais je ne retomberai dans tes paroles mensongères. Tu es ce qui m’a le plus brisée, mais tu restes ce que j’ai le plus aimé. C’est ironique, n’est-ce pas?
Mais tout n'est pas fait pour durer indéfiniment. Tu me l'as appris et jamais je ne pourrai être celle que tu as connue à nouveau. Tu m'as détruit, je te le dis ici, mais jamais tu ne le sauras. Je garderai cela secret jusqu'à ce que je meure. Que ce soit dans dix ans, demain ou dans cent ans, je garderai toujours en tête qui tu es et ce que tu m'as apporté.
Notre relation était plus que physique: c'était une alchimie ineffable. Oui, tu l’as brisée, oui, j’ai souffert, mais tu m'apportes ce que peu ont réussi à m’apporter: l’amour. Tu m’as protégée là où plusieurs ont échoué.
Comme je l’ai déjà dit, une relation parfaite reflète une relation impossible. L’amour est une ironie à elle seule: comment peut-on aimer une personne aussi fort que je l’ai fait? J’ai une seule réponse: la dépendance affective. J’en suis atteinte, c’était avant même de te rencontrer que je l’ai compris. De l’affection que je n’ai pas reçue pendant mon enfance, en voilà la cause. Comment puis-je m’en sortir? Je me le suis demandé plus d’un millier de fois.
Comment se détacher d’une personne qui m’a apporté ce que je n’ai pas réussi à recevoir? C’est terriblement terrifiant de se sentir seule, même entourée d’une foule. Je me demande si, un jour, je t’oublierai. Et pour moi, la réponse est non, jamais, mais quelqu’un m’a toujours répété de ne jamais dire jamais. Je me demande encore si tu penses à moi comme je le fais, ou si tu te demandes si je vais bien, ou si tu te rappelles même de moi. C’est difficile d’oublier une personne à qui tu es encore attachée.
Mais laisse-moi te répondre à toi, mon amour perdu, je n’ai jamais cessé de penser à toi ou de parler de toi. Tu me manquais, tu me manques et tu me manqueras jusqu’à mon dernier souffle. Souvent, je me retrouve à attendre ta notification en sachant qu'elle ne viendra jamais, puisque je suis ton passé et ne serai JAMAIS ton présent. Et ça, c’est l’ironie de la chose, car je t'attends encore en espérant un retour qui ne viendra jamais. Je me sens comme Hatchi, lui qui attendait son maître qui était parti depuis longtemps. Désormais, la seule chose que je vais attendre, ce sera l’alarme de mon réveil en espérant sortir de ce cauchemar et te voir à mes côtés comme avant.
Mais encore une fois, c’est ironique, car même si tu me manques, j’ai passé à travers ton départ. J’ai fait de nouvelles rencontres, mais tu restes encore dans mes pensées. Mon cœur, lui, ne t’a pas oublié. Je serai là même si tu ne penses plus à moi. Je suis et je resterai là pour toi. Tu m’as marquée et soignée de mes pensées noires, tu m’as nourrie d’amour.
Ophélie
