Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui me touche beaucoup, l’anxiété. Ou comme j’aime bien l’appeler, ma bonne amie. Je la trouve sournoise. Une seconde je suis heureuse et l’autre, j’ai de la misère à respirer.
Dans mon cas, mon amie s'est amplifiée au début du secondaire. L’anxiété de performance. Un 76%. Paf! Je me retrouvais en larmes. Dans les corridors de l’école. God, le monde devait me trouver dramatique. Je vais être honnête, je me trouvais stupide de pleurer. Y’a du monde qui ont de la misère à avoir 65% et ils sont heureux avec un 67%. Et là, t’as moi qui pleure avec un 76%. Quand j’y repense, je crois que je n'étais pas vraiment familière avec mon amie. Rendue vers le secondaire 3-4, j’ai enfin commencé à savoir comment la contrôler. Je me suis rendu compte que la première raison qui causait mes crises était le fait que je me mettais trop de pression. J’ai appris à lâcher prise avec mes résultats. Mes crises n’ont peut-être pas disparu, mais elles ont beaucoup diminué. On va quand même se le dire, quand j’ai eu 66% en lecture, mon amie est venu me dire un petit bonjour.
Bam! Pandémie à l'horizon. Moi qui croyais contrôler mon amie. Et non! Elle a le tour de me prendre par surprise. J’ai eu deux crises majeures pendant la quarantaine. Surprenamment, elles n'étaient pas reliées avec l’école. Une en lien avec la pandémie (j’avais peur de retourner à l'hôpital) et l'autre, car j’ai tout simplement peur de grandir. Ça fait quand même peur. J’ai parfois encore la crainte de devenir un adulte. J’aime juste pas ça les changements. Quand l’école a recommencé, l’anxiété est montée à cause de deux mots. CHIMIE PHYSIQUE. J’ai recommencé à me mettre beaucoup de pression. Par contre, j’ai accepté que mon amie ne va pas partir facilement. Je dois juste apprendre à la gérer.
Maya