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École secondaire Liberté Jeunesse

L’amitié, c’est dur parfois
Émotions , Amitié

L’amitié, c’est dur parfois

*disclaimer*: ce texte peut avoir l’air dark et il l’est, mais mes intentions sont seulement de venir en aide à d’autres filles, qui ont fait face aux mêmes problématiques que moi, en donnant un conseil très précieux, que vous allez comprendre en lisant ce texte, et surtout, d’en parler comme entre soeurs. C’est pas dans mon habitude de parler de mes sentiments, alors j'espère vraiment que vous allez l'apprécier. Bonne lecture. 

 

Quelqu’un peut m’expliquer le pourquoi du comment ? 

J’ai tellement de questions sur notre monde…

Pourquoi il fonctionne ainsi?  Pourquoi les gens sont ainsi? En tout cas, avec moi. 

J’ai toujours eu du mal à trouver des amitiés sincères, surtout avec les filles. Après ce que j’ai vécu, je me demande : où est le girl power? Ben moi, aujourd’hui, je peux vous dire que c’est de la BULLSHIT, que j’y crois pas ou plutôt que je n’y crois plus. Dans mon monde à moi, le girl power n’existe pas. Je croyais que les filles étaient douces, gentilles, qu’on était soudées puisqu’on vit des problèmes similaires, qu'entre nous, c'était une bulle remplie de bonté. 

J'étais bien naïve de penser ça. 

Dans mon univers, ou plutôt dans mon train, les passagères étaient destructrices, manipulatrices, méchantes, mais de façon tellement subtile. Bref, de vraies garces qui cassaient tout sur leur passage. Mais bon, elles devaient bien descendre un jour. Après leurs venues, je me disais que si je réparais les choses brisées, elles reviendraient encore plus fort par la suite. 

Par contre, c’est pas toujours comme ça que ça marche, on ne peut pas juste avancer, aveuglément, comme si rien ne s'était passé, JE ne peux pas faire ça!

Si même les plus longs trajets, dans lesquels je me sentais si bien, ont fini par tout détruire, qui dois-je faire entrer dans mon embarcadère par la suite? En gros, je fais confiance à qui ? 

 

Tout ne va pas toujours se réparer, il y aura toujours des fissures, des séquelles; à nous de vivre avec. Cependant, personne nous apprend à tourner la page, on n’est pas programmé pour faire ce genre de choses, les trains oui, mais pas nous. Eux, ce sont des robots, neutres et insensibles, alors que nous, nous sommes des êtres humains, avec des sentiments, des remords et des imperfections, et parfois, (ou presque toujours, si vous êtes dans le même cas que moi), des personnes totalement malveillantes qui vous veulent du mal, vous prennent une des choses les plus chères pour vous:, la confiance que vous avez envers monde.

 

J’ose malgré tout croire qu’on rencontre tous, un jour, quelqu'un, qui nous redonne espoir!

 

PS: C'était mon dernier texte pour ce merveilleux blog, alors j’aimerais prendre quelques instants pour remercier des personnes extraordinaires pour ce qu’elles ont accompli. 

Pour commencer, j’aimerais remercier Marie-Eve D’Amours, pour tout d'abord m’avoir donné une chance d'écrire dans ce blog, c'est une opportunité que j’ai adoré saisir, mais pour aussi avoir créé ce blog et te dire à quel point j’ai aimé écrire et partager tout ce que je pensais dans ce superbe espace. 

De plus, j’aimerais remercier nos deux professeurs, Maude Forget et Marjorie Landry, pour avoir pensé à nous et vraiment nous donner la chance et la possibilité de saisir cette opportunité, ça n'aurait pas été pareil sans vous, Merci beaucoup 3>


Fatima

Fatima Zahrae Harti

Bonjour à tous! Je m’appelle Fatima Zahrae Harti, c'est un peu compliqué hein ! Mais vous pouvez m'appeler Fatima, libre à vous! Je suis une immigrante, mon pays natal est le Maroc. J’ai immigré au Canada à 9 ans. Je suis élève de 5e secondaire à l'école Liberté-Jeunesse, je suis très bavarde, sensible, obstineuse et positive. Je voudrais faire partie de "La deMOis'aile", pouvoir parler de mes points de vue puisque la liberté d’expression est très importante pour moi, tant qu’on reste respectueux bien sûr et pouvoir changer les tabous et les préjugés, surtout ceux sur les adolescents.

Fatima Zahrae Harti - École secondaire Liberté Jeunesse