Depuis toujours, j’ai été une personne aimant le confort. Je m’entourais toujours des mêmes personnes et j’avais une énorme phobie de parler en public. Au primaire, faire une présentation devant ma classe me terrifiait et pleurer n’était pas rare. Cela a peut-être influencé certains aspects de ma vie et m’a peut-être affectée. Bref, je n’ai jamais vraiment aimé les changements brusques dans mon quotidien.
Ensuite, 2020 est arrivé. Tout à commencé à changer au mois de janvier avec un projet scolaire. Ma professeur d’histoire m’a proposé de participer au parlement des jeunes, une simulation parlementaire. J’ai embarqué immédiatement, en oubliant que j’allais devoir parler devant plus de 150 personnes et que je déteste parler devant une classe. Imaginez toute une assemblée! Avec cet événement, j’ai décidé que j’allais me prendre en main, cette année-là, et surmonter cette peur que j’ai depuis mon enfance. J’ai réussi avec brio et je suis définitivement sortie de ma zone de confort avec cela. J’ai commencé à prendre confiance en moi et elle montait de plus en plus.
Et la pandémie est arrivée.
Avec tout ce temps entre les mains, malgré que je n’étais pas beaucoup motivée, j’ai pu me redécouvrir et même en apprendre plus sur moi-même, grandir comme personne et me ressourcer. Lorsque nous sommes revenus à l’école, je me suis de plus en plus impliquée dans la vie étudiante. Je représente mon groupe au parlement étudiant et je me suis inscrite à la deMOIs’aile. Sans tous ces évènements qui peuvent sembler banals pour certains, je ne serais pas ici en train de vous écrire.
Tout cela pour vous dire de prendre des risques et de vivre votre vie à fond. Ça peut sembler difficile à suivre par moments, mais nous avons seulement une vie à vivre. Qu’avons-nous réellement à perdre?
Ophélie