Aujourd’hui dans mon premier texte, j’ai envie de parler de l’anxiété de performance. Non pas parce que c’est un sujet passionnant, mais plus parce que je trouve cela important de partager les nombreuses difficultés que peut apporter ce stress intense. À vrai dire, à mon jeune âge, je suis loin d’en connaître beaucoup sur ce qu’est l’anxiété, mais ce n’est pas une raison pour minimiser ses effets.
D’après moi, l’anxiété de performance est quelque chose qui peut être positif tout autant que négatif. Elle peut te tirer vers le haut, te faire faire des choses que tu n’aurais jamais eu le courage d’accomplir, tout autant qu’elle peut te faire douter de toi, de tes capacités, te faire regretter d’avoir fourni des efforts. Dans mon cas, cette forme d’anxiété est négative. Je me sens souvent prise au piège par cette émotion extrêmement puissante. Lorsque je vis une situation intense, comme une compétition importante, un grand défi à relever, j’ai toujours cette voix dans ma tête qui me dit: « Arrête tout, tu ne seras jamais capable d’être aussi bonne que les autres. Tu ne vaux rien. Tes entraînements n’ont pas porté fruits. Tu échoueras pour sûr. » Clairement, ce n’est pas motivant. Mais je ne sais jamais comment gérer ça. Parce que j’ai beau me « parler », comme dirait si bien ma mère, la voix dans ma tête est beaucoup plus forte que ma propre voix. Je me demande juste si je suis seule dans ce cas-là. Probablement que non, pas du tout. Mais peut-être que j’exagère? Je ne sais jamais comment agir face à une situation qui me crée de l’anxiété de performance. Je sais que j’ai les capacités pour réussir ce que j’entreprends, mais je ne sais pas comment me le dire au moment de réaliser le défi. Je ne sais pas si je suis claire. Mais ce que je me dis, c’est que, encore une fois, je suis jeune et que j’ai toute la vie pour apprendre à me connaître et essayer de "dealer" avec cette forme d’anxiété.
Dites-moi ce que vous pensez de mon court texte : suis-je la seule à ne pas savoir comment affronter des situations?
Éliane