J’ai si honte de toi, toi qui me suis à chaque pas.
Tu me colles cette misérable étiquette, dans l’espoir que celle-ci puisse définir cette fillette.
Je ne veux plus te voir , je veux la paix et reprendre mon pouvoir.
Ta présence m’a poussé à ravaler mes mots, en me laissant sans défense et triste dans ma peau.
Serrer les dents, tant de fois, que je ne peux compter, afin de me faire oublier.
Tout cela pour nous séparer, pourtant, nous restons coller.
Me faire insulter par ta simple présence, voilà le poids que tu m’apporté en constance.
L’âge m’a fait découvrir la sagesse et une conscience claire pour voir à travers tous tes défauts… que je tolère.
Tu fais partie de moi, malgré les cris de ma voix.
Qui aurait pu penser qu’une simple couleur puisse m’apporter tant de douleurs?
Tu m’as condamnée à une vie remplie de malheurs, constamment cachée dans la peur.
La foi en laquelle tu crois, me pousse à l’écart, encore une fois.
Je devrais être fière de te savoir là, près à veiller sur moi.
Pourtant, je doute que tes motifs soient pures pour être capable de me créer un bon futur.
Je continue sans cesse de m’en prendre à toi, car je suis prisonnière de tes parois.
Je suis désolée ma belle alliée, de la façon que je t’ai traitée.
Tu représentes tellement plus qu’une simple allure, tu n’es pas un fardeau, tu es et seras toujours mon pays, ma culture, et la couleur de ma peau.
Elle