Quand on recherche le mot « dépression » sur Internet, ça nous dit « un état dans lequel une personne ressent un chagrin et une perte d’intérêt ». Tout ça est vrai, mais c’est tellement plus que ça. C’est un énorme fardeau, un parasite, un poids insupportable sur les épaules qui te suit peu importe où tu vas.
J’ai été diagnostiqué avec une dépression l’année passée, mais ça dure depuis plus longtemps que ça. Je me doutais de ce que j’avais, car la plupart des symptômes me suivaient : perte d’appétit, manque de sommeil, mais j’étais surtout épuisé mentalement. Je crois que je ne voulais pas me l’avouer, j’en avais honte. Je me disais dans les débuts « mais tout le monde va penser que je fais ça pour avoir de l’attention », mais je souffrais. J’avais aussi peur de ce que mon entourage allait en penser. J’avais peur de leur faire de la peine, mais au fond, je me faisais plus de mal à moi. Je n’en ai jamais parlé aussi ouvertement, j’avais trop honte.
Ce qui a été le plus difficile à accepter, c’était que je devais prendre de la médication pour m’aider. Pourquoi ça a été dur à accepter ? C’est parce que je n’en revenais pas que ma joie de vivre et mon bonheur dépendaient d’un seul médicament, mais quand j’y pense sans ça, je ne crois pas que je m’en serais sorti.
Alors, à tous ceux qui vont lire ce texte, si vous vous retrouvez dans cette situation, parlez-en à une personne de confiance, allez chercher de l’aide parce que la dépression peut vraiment détruire une personne.
Maully Ouimet
