J’avais fait un premier article à propos de toi, puis hier (le 16 novembre 2020) on a reçu un appel : je ne saurais décrire comment je me sens en ce moment. Tu n’es plus là et je ne sais plus comment me comporter. Tu t’es éteint au moment où on s’y attendait le moins, laissant un vide immense dans nos cœurs, puis j’ai le désagréable sentiment qu’on m’a arraché une partie de moi...
J’ai du mal à comprendre que tu sois partie. J’ai l’impression que la prochaine fois que j’irais chez toi, tu vas être là à m’attendre les bras grands ouverts et que tu vas me faire une crêpe comme chaque autre matin. Puis, je me réveille et me rappelle que je ne te verrais plus et mon cœur se déchire, mais je sais au moins que tu ne souffres plus, que tu es probablement dans un monde meilleur.J’aurais aimé te serrer une dernière fois dans mes bras alors que tu étais toujours en vie. Te dire à quel point je t’aime et que tu vas me manquer. Au moins, je me dis que j’ai pu te revoir une dernière fois et te dire au revoir.
Tu as été un homme tellement merveilleux. Tu ne reculais devant rien pour venir en aide à ceux qui en avaient besoin. Ta parole valait de l’or, on pouvait compter sur toi. Tu m’as appris tellement de choses, de belles valeurs.Je me rappelle de tous ces moments qu’on a passés ensemble. De ton sourire et de tes yeux qui pétillaient quand nous étions tous réunis. Des voyages de pêche et des tours de quatre roues. Je me rappelle de toi comme un combattant, comme l’homme le plus fort et honnête que j’ai connu, comme un homme heureux.
Je te remercie d’avoir fait partie de ma vie, de l’avoir rendue joyeuse. De m’avoir regardé comme si j’étais la plus belle merveille dans ce monde. De t’avoir battu aussi longtemps que tu le pouvais pour qu’on profite de chaque instant avec toi. Je te remercie d’avoir été celui que tu as été.
Mon cher papy, j’espère que tu es bien où que tu sois et que tu veilles sur chacun d’entre nous.
Ta petite fille qui t’aime plus que tout, Catherine
