Depuis quelque temps, la plupart d’entre nous sommes épuisés. L’énergie, on en veut, mais il n’y en plus. On essaie de tout combiner, le sommeil, l’école, la vie sociale, les problèmes. Au bout du compte, on a beau vouloir, ça ne fonctionne pas tellement.
Personnellement, ça me démotive énormément et je crois ne pas être la seule. Je crois le voir sur pas mal tout le monde et même avec les enseignants. On va se le dire, il est temps que l’année finisse, de même pour l’hiver, et ce, pour tout le monde!
Je me dis que les dernières semaines passeront à la vitesse de l’éclair et boum, ce sera la fin de l’année et on n’aura pas trop compris ce qui s’est passé, mais au moins ça sera fini. Par contre, comme je l’ai dit un peu plus tôt, peut-être que je rêve, mais est-ce qu’on pourrait faire un petit effort pour se serrer les coudes entre nous? Mettre le négatif de côté un instant et se trouver l’énergie et la motivation pour finir l’année en beauté en essayant de ne pas s’achever au passage. On a tous notre bagage à transporter, mais il n’est pas impossible de porter ce fardeau seul.
Ça n’a pas été facile pour tout le monde, j’en suis consciente. 1ère secondaire, c’est la première année dans le monde des ados. 2e secondaire, ce n’est pas facile dans une si grosse école. 3e secondaire, chacun le vit à sa façon et ce n’est pas tout le monde qui est d’accord avec la manière des autres ce qui amène, parfois, quelques froids. 4e secondaire, c’est un peu le bordel parce que c’est là que la base de ton avenir se décide, honnêtement à 15-16 ans, ce n’est pas tout le monde qui sait si on aura besoin de chimie - physique ou encore math forte. Je dirais qu’en 5e secondaire, on pourrait aussi l’appeler l’année du stress, mais je ne l’ai pas encore vécu, donc je n’ose pas trop me prononcer, mais comme on le voit, on est tous dans le même bateau et le voyage finit bientôt!
C’est là que je veux en venir; à si on se motive entre nous, on pourrait s’aider énormément. Je crois que certains pourraient trouver la force de prendre leurs livres pour étudier et passer à l’année suivante. Je sais que, quand on va pas fort, on n’ a pas envie d’aider les autres à aller mieux, mais si on se soutenait entre nous, au bout du compte, peut-être que le monde semblerait plus beau qu’il ne l’est en ce moment. La montagne n’est peut-être pas si grosse que ça une fois qu’on l’a traversée.
Maryjane S.