À toutes et à tous qui vont me lire, sachez que mon honnêteté va sûrement être frappante. Vous avez sûrement remarqué que dès que vous parlez de votre ressenti, on vous compare ou encore minimise vos sentiments. Nous ressentons toujours ce besoin d’approbation de nos réactions, nos sentiments face à une situation. Pourquoi? Et bien puisqu’on nous dit constamment: “Un tel ou une telle a eu pire que toi et il/elle ne réagit pas comme ça.” Cela nous pousse à croire qu'on devrait réagir de la même manière que d'autres, et donc, par la même occasion, sans nous en rendre compte, on cherche à faire approuver notre réaction par une autre personne, ce qui donne le sentiment à notre subconscient d'être illégitime. Ce qui m'amène au point suivant: être malade. La maladie dans laquelle nous sommes n'est pas seulement le fardeau, mais aussi le façon dont les personnes voient ta manière de l’extérioriser et, surtout en tant que femme.
Déjà, on nous considère comme “faible”. Si on est malade, l'impression de leur donner raison nous envahit. Donc, on a fait le quadruple de ce qu'on fait d'habitude juste pour prouver notre capacité. Mais ne vous trompez pas, ce n'est pas seulement des hommes que ça vient, ça vient aussi d'entre nous, les femmes. Au fond, c'est ça notre plus gros défaut: de faire une compétition au lieu de s'entraider. Finalement, ce que je voulais dire, c'est que toi, moi, lui, elle. iel sommes tous légitimes chacun, chacune de ressentir et d'extérioriser à notre manière et rien ni personne n’a son mot à dire là-dessus.
Elisabet