« Vaut mieux être seul.e que mal accompagné.e ». On a tous un.e ami.e célibataire qui sort cette phrase comme excuse. Cependant, je pense qu’elle ne fonctionne pas seulement qu’en amour. Je pense qu’elle fonctionne aussi en amitié.
En fait, il s’agit plus d’une leçon de vie que j’ai mis beaucoup de temps à comprendre. Depuis toujours, on me juge pour tout et n’importe quoi, ce qui m’a créé quelques blocages. Je connais parfaitement la raison, c’était parce que j’étais différente et les gens me trouvaient bizarre et étrange, mais j’ai toujours eu l’habitude que mon entourage soit plus ou moins « toxique ».
Bref, je veux vous faire part de quelques expériences que j’ai vécues qui, je l’espère, vont pouvoir vous ouvrir les yeux sur une relation toxique que vous vivez ou juste vous aider pour quelque chose.
Au primaire, j’ai vécu avec une personne qu’on va appeler Lili. Un jour, je suis devenue amie avec Lili, mais dès le début, j’ai senti qu’un truc clochait. Elle disait qu’elle voulait être amie avec moi depuis longtemps, mais qu’elle avait peur du regard des autres. Cependant, je n’appellerais pas cela une amitié.
Le premier « red flag » que j’ai reçu était qu’un jour, elle est arrivée à l’école avec un téléphone (un faux en carton) pour une autre amie et avec un aimant pour moi (que je possède toujours d’ailleurs). Cela semble ridicule, mais avec la façon dont elle me l’a donné, c’était assez troublant. Plus tard, j’ai compris que ce n’était pas une vraie amie avec la façon dont elle me parlait et agissait avec moi.
Pour la deuxième situation, il est très possible que mes proches reconnaissent la personne. Si c’est le cas, je vous demande de ne pas diffuser son véritable prénom s’il vous plaît. On va l’appeler Léane. Je la connais depuis longtemps (trop longtemps à mon goût). Cette personne est un peu « spéciale ». Léane me jugeait et parlait dans mon dos, mais un jour, au camp de jour, je deviens amie avec elle. Je me déteste un peu pour ça. Puis, lorsque je n’étais plus amie, elle faisait sa «gentille». Par exemple, en sixième année, elle m'a proposé de me faire un relooking, maquillage compris. J’ai acceptée et elle devait m’appeler, mais elle ne l'a jamais fait et ce relooking n'a jamais eu lieu. Je me souviens avoir pleuré car je n’avais eu aucun appel, mais aujourd’hui, quand j’y repense je me dis juste:
«pourquoi t’as pleuré pour elle? Pourquoi t’a fait ça? Elle n’a pas à te changer, si elle ne t’accepte pas, c’est son problème pas le tien. Je t’en veux d’avoir pleuré pour elle».
Pour la troisième histoire, je connais cette personne depuis le primaire, mais nous sommes devenues amies au secondaire. Nous allons l'appeler Livia. Cette personne n’était pas ma meilleure relation. Livia faisait souvent des réflexions comme quoi je parlais trop à son goût, donc elle me disait «ta bouche», mais en moins poli. Elle faisait d’autres commentaires, mais le truc est que cela m'affectait beaucoup. Pendant presque 1 an complet, elle passait presque tout son temps à dire cela sur moi. Au bout d’un moment, je me suis tannée et je me suis mise à lui parler un peu pareil et à lui lancer des regards. Parfois, je pouvais le faire inconsciemment, car mon cerveau a dû se dire: «je vais te montrer ce que tu me fais». Cela ne lui a pas trop plu et elle a donc décidé d’arrêter de me parler. Je pense que c'est la meilleure chose qui me soit arrivée depuis un moment.
Au final, avec de la patience, j’ai réussi à trouver les bonnes personnes. Je tiens à vous remercier, vous qui m’acceptez comme je suis et me supportez en tant que fan de kpop.
Merci à vous : Sabrina, Sarah, Aya, Lydie-Anne et Antoine! Cela n’est certes pas beaucoup, mais cela me suffit.
*Les prénoms ont été modifiés, sauf pour les remerciements.
Florence