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Ça aurait pu être pire
Crise mondiale Covid-19

Ça aurait pu être pire

Depuis maintenant deux ans, nous avons dû apprendre à vivre avec une pandémie qui a complètement bouleversé notre mode de vie. Depuis deux ans, les conversations ne tournent qu’autour de ce tristement célèbre virus. Depuis deux ans, nous sommes tannés des mesures de confinement instaurées. Depuis deux ans, nous voulons éradiquer la covid-19. Néanmoins, on peut se consoler en se disant qu’on aurait pu tomber plus mal. Certes, le coronavirus a créé bien des dommages, mais ce n’est rien de comparable à ce que d’autres pandémies ont pu laisser comme traces sur leur passage. Parmi elles se trouvent la peste noire, la grippe espagnole et la variole.

Pour commencer, la peste noire, de 1346 à 1353, a été la pandémie la plus meurtrière de l’histoire, car sa transmission rapide a causé le décès de 30 à 50 % de la population européenne, ce qui constitue environ 75 à 200 millions de victimes. Transmise par les rats, elle causait le gonflement de l’aine et des aisselles. Ces premiers symptômes étaient accompagnés de vomissements, de maux de tête et de fièvre qui faisait trembler les personnes malades, pouvant même les amener à délirer. Mais le symptôme le plus morbide était des taches noires sur la peau, causées par du sang infecté, d'où son nom: la peste noire.

Ensuite, la grippe espagnole, qui dura de 1918 à 1920, aussi communément appelée la grande tueuse, était souvent comparée à la peste noire dans le sens où sa rapidité à achever ses victimes était similaire. En quelques mois, elle a fait de 50 à 100 millions de morts, ce qui est trois fois plus que les victimes de la Première Guerre mondiale dont la population venait juste de sortir. Ce virus tuait souvent des jeunes adultes et se présentait sous forme de grippe normale, donc causait une forte fièvre, des courbatures, des maux de tête, de la congestion nasale qui dégénérait ensuite en toux violente, en crachats sanglants, en détresse respiratoire et en complications cardiaques ou digestives. On l’appelle la grippe espagnole, car, bien que les premiers cas n’ont pas émergé là-bas, c’est l’Espagne qui fut le premier pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie à la population.

Finalement, la variole, aussi appelée la grande faucheuse, serait apparue environ 10 000 av. J.C. Surnommée la petite vérole, elle touchait surtout les enfants et rien qu'au 20e siècle, elle a causé de 300 à 500 millions de morts. Ses symptômes étaient similaires à ceux d’une grippe, en plus d’une douleur abdominale et de vomissements. Cependant, le symptôme le plus rebutant était les éruptions cutanées qui, ensuite, devenaient des pustules douloureuses. Heureusement, un vaccin a vu le jour, ce qui a permis de descendre le taux de mortalité chez les personnes vaccinées à 3 %. 

En conclusion, nous avons dû apprendre à vivre avec des maladies et des virus dévastateurs tout au long de l'histoire, et le coronavirus est en train d’écrire une autre page. Qui sait, peut-être que dans cent ans, les jeunes parleront de cette pandémie dans un texte informatif comme un événement passé auquel leurs ancêtres ont assisté?   

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Sources utilisées: 

https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2021-11-02/pires-epidemies-et-pandemies-de-l-histoire.php

https://www.news-medical.net/health/Smallpox-History-(French).aspx