Coucou!
Aujourd’hui, je veux vous parler de la classe TSA (trouble du spectre de l’autisme), de mes impressions par rapport à celle-ci et ce qu’elle a changé dans ma vie de tous les jours. La première fois que j’ai entendu parler de cette classe, j’étais en secondaire 1. J’étais perplexe à propos de son utilité. Je ne voyais pas les avantages. Moins d’élèves, moins de stimuli et plus de moyens pour m’aider. Je pensais ne pas avoir besoin de ça.
Finalement, en secondaire 2, avec toute mon anxiété, hé bien, j’ai essayé une période dans cette classe. C’était assez étrange. Le professeur a fait une courte présentation des élèves puis il a donné quelques instructions et ils se sont mis au travail. Habituellement, dans les classes régulières, c’était de l’enseignement et quelques exercices par-ci, par-là.
Mais là, dans la classe TSA, j’ai vraiment apprécié le calme. Le fait qu’il y ait moins d’élèves aidait aussi beaucoup plus que je le pensais. Dans les classes régulières, j’avais toujours cette impression que les élèves me regardaient mal, me jugeaient. Que si je levais la main, j’allais répondre quelque chose de stupide. Au final, je n’avais pas d’ami et honnêtement, je n’essayais pas de m’en faire. Je ne riais pas, j’essayais de ne pas montrer mes émotions et je paraissais désagréable sans m’en rendre compte. J’aimais bien ma solitude et j’avais les livres remplis de personnages bien pluspassionnants que les «personnes normales».
Puis en secondaire 3, j’ai intégré la classe TSA. C’était totalement l’inverse du régulier. Les gens semblaient sympathiques et certains essayaient même d’être mes amis. Dans ma tête, il y avait cet énorme point d’interrogation. Je n’avais tellement pas l’habitude de ça que je me méfiais et pensais juste qu’ils allaient finir par se lasser de ma présence. Hé bien non! Ils ont continué à venir me voir et à me parler. Je sais pas trop comment, mais finalement, j’ai fini par avoir des amis et même par rire.
C’est vraiment bien une classe TSA!
Rachel