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École secondaire Liberté Jeunesse

Le vide du deuil
Famille , Deuil

Le vide du deuil

Il y a quelques mois, perdre quelqu’un de proche était quelque chose que je n’avais jamais vécu. Voulant réconforter mon entourage qui le vivait, je ne savais pas quoi dire ou faire, puisque je n’avais jamais ressenti le sentiment. Et je ne pensais pas le vivre bientôt.

Cependant, la vie en a décidé autrement pour moi...

Le lundi 14 décembre dernier, j’ai perdu subitement ma grand-mère du côté maternel. Ce n’était pas attendu, elle nous parlait la veille au téléphone, disant qu’elle allait bien. Cependant, son cœur commençait à battre de l’aile, ce qui arrive souvent avec la vieillesse. Nous savions que ça allait arriver un jour, mais nos cœurs n’étaient pas prêts tout de suite à cela. Elle est partie au ciel tout en douceur et sans douleur, comme elle l’avait toujours voulu.

Ensuite, le mois dernier, l’état de mon grand-père du côté paternel s’est détérioré rapidement. Il n’allait pas bien depuis plusieurs mois déjà, seulement, nous ne savions pas que son état allait s’empirer comme il l’a fait. Les médecins parlaient d’un mois, mais les jours passant, nous savions que ce temps deviendrait de plus en plus petit. Je commençais à prendre conscience que j’allais vivre un deuxième deuil, mais j’ai été dans le déni jusqu’à la dernière seconde. Il a commencé les soins palliatifs après son hospitalisation et est parti doucement le mardi 19 janvier. Sans souffrance et bien entouré.

J’essaye de me dire que tout arrive pour une raison. De me dire qu’ils sont à une meilleure place et que leurs cœurs sont finalement au repos. De me dire que ce n’est qu’une simple pause avant de pouvoir les resserrer à nouveau dans mes bras et qu’ils m’attendent de l’autre côté. C’est tout simplement difficile de continuer sans eux pour me soutenir, me conseiller et m’aider à traverser cette dure épreuve pour mon cœur si fragile. Ça fait mal de regarder des photos ou de parler d’eux par moments, mais se rappeler du bon les gardent vivants pour moi. 

Malgré que le vide que j’ai ne va jamais se remplir, se rappeler de comment ils étaient m’amène un sentiment de sérénité et de paix.

Je comprends toutes les personnes vivant la même chose que moi, puisque je sais le sentiment douloureux et inexplicable que vous ressentez. J’ai vécu les deux. Perdre quelqu’un subitement et perdre quelqu’un un peu plus chaque jour.

Mamie et grand-père, je vous aime et vous me manquez terriblement.

 

Ophélie

 

Ophélie Côté

Bonjour! Je m’appelle Ophélie Côté, j’ai 16 ans et je suis présentement en 5e secondaire. J’ai décidé d’envoyer ma candidature puisque j’ai recommencé à trouver de l’intérêt à l’écriture. L’ayant retrouvé en quarantaine, je me sens prête à révéler ce que je ressens à d’autres personnes pour peut-être faire comprendre à certains et à certaines qu’ils ne sont pas seuls. Étant à proximité de mes émotions et déterminée à donner mon opinion, je suis prête à offrir des articles développés, ressentis et qui reflètent ma personnalité. De plus, je suis une personne qui est organisée et capable de s’engager et à remettre les travaux dans les délais. Finalement, je suis une personne ouverte à la critique et à l’amélioration de soi.


 

Ophélie Côté - École secondaire Liberté Jeunesse