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École secondaire Henri-Dunant

Le cercle sans fin de la violence
Abus

Le cercle sans fin de la violence

La violence est un cercle sans fin qui peut détruire tellement de choses. Des relations amoureuses, amicales et même familiales. J'ai grandi dans un environnement violent dont je me suis sorti il y a cinq ans. Essayer d'évoluer dans un milieu où la violence est considérée comme normale est très difficile. Une partie de nous s'est fait graver dans le cerveau que c'est normal, donc que ça n'a pas de conséquence, mais une autre nous ramène à la réalité en nous disant que ce n'est pas un comportement normal et qu'il ne devrait pas être reproduit. Certains, dans un milieu violent, ne comprennent jamais les conséquences, car ils ont été élevés de cette manière jusqu'à ce jour. Il n'y a pas si longtemps, je croyais encore que c'était normal que mon paternel se permettait de me rabaisser et de m'insulter jusqu'à temps qu'il voit que je pleure. Je croyais que c'était normal que si j'échappais un verre d'eau, je devais me faire gifler et me faire traiter de conne. Ça, même à six ans.
En parlant aux autres gens qui vivent dans un milieu assez normal de ce qui est raconté, c'est totalement inusité. Dans un contexte amoureux, la violence est un peu plus prise au sérieux. Une gifle parait plus grave et punissable. La vérité, c'est que dans les deux cas, ce n'est pas acceptable. La violence peut aussi être psychologique. Ça ne parait pas sur le coup, mais de rabaisser quelqu'un en lui criant dessus chaque jour ou même juste une fois peut être traumatisant. Dans des amitiés, être ami(e) avec quelqu'un de violent et qui a la tape facile n'est pas toujours évident. Si tu as grandi dans un milieu où la violence était présente, tu n'as pas vraiment envie d'en vivre avec des gens que tu as choisis. Pour d'autres, ça passe mieux, mais ça peut quand même être dangereux.

En bref, la violence peut se manifester partout, il faut y prêter attention et ne pas la banaliser. Certains ne réalisent pas le mal que ça peut causer et il faut les arrêter avant le pire.

Camille

Ressource d'aide - S.O.S. violence conjugale

Cavac

 

Camille Allard

Je m'appelle Camille Allard, j'ai quinze ans et je suis en 4e secondaire. Depuis toujours, j'aime la lecture et l'écriture. Ça a toujours été pour moi une manière d'évacuer le stress et mes pensées. C'est une sorte de libération, puisque ce n'est pas toujours facile de parler de vive voix. J'aime parler de sujets qui sont quand même tabous et qui sont difficiles à aborder pour la simple raison que les gens ne devraient pas rester dans le déni des situations qui peuvent arriver à n'importe qui, telles que l'intimidation, les agressions, la violence, etc.

Camille Allard - École secondaire Henri-Dunant