Mes parents me ramènent souvent à l’ordre en me disant d’arrêter de me plaindre tout le temps. Bon, j’essaie de faire des efforts, mais cela reste difficile pour moi. Puis, de toute manière, c’est dans la nature de l’humain de se plaindre. Il y en a partout des plaignards ! Et ce sont souvent les gens qui nous entourent. Par exemple, mes parents se plaignent de leur travail, du gouvernement, etc., comme à peu près tous les adultes. Mes professeurs se plaignent des élèves, des parents d’élèves et du ministère de l’Éducation. (Je le sais, ma mère est prof). Puis, mes amies se plaignent d’aller à l’école, d’aller travailler, de faire des examens, des devoirs et de plein d’autres choses qui prendraient 1000 ans à réciter tellement la liste est longue.
Je me demande alors pourquoi aujourd’hui, dans la vie de tous les jours, nous devons à tout prix trouver un prétexte pour se plaindre ? Est-ce à cause des médias, des réseaux sociaux ou simplement du fait que notre entourage se plaint tellement souvent que l’on commence à le faire inconsciemment par la suite ? Je suppose que c’est un mélange des trois. Au final, on est tous fautifs dans cette histoire. C’est un cercle vicieux. Je me plains, tu te plains et le chien aussi ! Cependant, il ne faut pas oublier de se remémorer nos petits moments de bonheur. Ça peut être aussi simple que : voir ses amies, recevoir une bonne note, aller marcher dehors, lire un bon livre, écouter de la musique ou encore découvrir qu’il n’y a aucun questionnaire à faire après avoir regardé un film en classe. Ce sont ces petits moments anodins qui nous permettent de faire taire notre machine de négativité et de faire démarrer celle qui rend la vie plus colorée.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que ces moments ne se créent pas tout seuls. Il faut faire l’effort de vouloir en créer pour qu’ils existent. Tu ne peux pas simplement attendre qu’ils viennent vers toi, car ça n'arrivera pas ! Donc, lève-toi, marche, cours ! Construis TON bonheur ! Pas pour lui, pas pour elle, pour toi ! Tu es la personne pour qui ton bonheur a le plus d’importance. Alors ne le néglige pas ! Tu n'as pas besoin de pester en permanence pour dire ce que tu penses de toi ou des autres. Dis-toi à la place ;
« Je suis capable de tout, j’arrête de vivre dans le passé et je suis prête à me créer MON petit paradis à moi ! »
Toutefois, ne vous y méprenez pas, je ne vous dis pas de ne plus jamais vous plaindre, je vous demande seulement de ralentir la cadence pour que vous puissiez apprécier vos petits bonheurs à leurs justes valeurs. Puisqu'à la fin de la journée, il est plus plaisant de pouvoir dire que : « Je me suis réjouie, tu t’es réjouie, et le chien aussi. »
Walker