C’était pendant l’été, entre les répétitions et les notes,
Nous étions là, dans cette bande, à jouer sous le soleil.
Je ne savais même pas ton nom, ta présence m’échappait,
Jusqu’à ce jour où, dans l’échange de nos regards, tout a changé.
Les instruments se sont tus, mais ton sourire est resté,
Tu n’étais qu’une silhouette parmi d’autres,
Puis un simple mot, un geste, et soudain, je t’ai vue,
Et en toi, quelque chose a fait battre mon cœur plus fort.
Depuis ce jour, je ne peux m’empêcher de te chercher,
Dans la musique, dans les rires, dans le souffle du vent,
Je ne t’avais pas vue avant, mais maintenant tu es partout,
Dans mon esprit, dans mes rêves, dans mon temps.
Depuis le début de notre rencontre.
À te donner des instants de bonheur, de chaleur,
Mais je crains que ce que je ressens transforme l’air,
Et que, d’un seul mot, je brise notre douceur.
Nos poissons, témoins silencieux de notre petite vie,
Sont les seuls à comprendre la peur que j’ai en moi,
Je rêve de nous, ensemble, sans le moindre doute,
Mais je ne veux pas perdre ce lien, cette amitié, cette joie.
Alors je me tais, je laisse mon cœur crier en silence,
Espérant que le temps m’offrira une chance,
De te dire enfin ce que je ressens, sans crainte,
Avant que l’ombre du doute ne voile tout ce qui brille.
Mais au fond, tout ceci n’est pas ma propre histoire,
C’est celle de deux amis, perdus dans leur miroir,
Deux âmes liées par une amitié sincère et douce,
Et qui, peut-être, un jour, sauront que l’amour est là, juste en dessous.
Aya