Chère maman,
Au moment où ce texte sera publié, ce sera la fête de ma maman. Alors, je te le dis tout de suite: bonne fête à la femme qui a passé sa vie à me rendre heureuse.
Durant ta grossesse, je vous ai déjà fait peur. On n’entendait plus mon cœur battre. Le médecin t’a dit que je n’étais plus en vie, mais tu as quand même décidé de me garder un peu plus longtemps. Heureusement que tu l’as fait, car j’étais toujours là ! Au moment de ma naissance, il y a eu plusieurs complications avec ta petite fille, à commencer par une césarienne d’urgence. La plus grande partie de mon jeune âge, tu as dû la passer à l’hôpital. Je faisais même des réactions allergiques à certains médicaments. Je me demande ce que tu as pu penser de moi à ce moment-là. Probablement que j’étais ta plus grande fierté.
En grandissant, j’ai toujours été ta priorité. M’habiller, me nourrir, me loger, tout cela avant même de t’occuper de toi-même. Lorsque nous habitions loin de mon école primaire, tu m'accompagnais chaque matin chez mon père, même si tu devais travailler peu après. Je n’ai jamais manqué de rien, puisque tu étais toujours derrière moi pour m’offrir ce que je voulais. En échange, je donnais tout ce que je pouvais à l’école pour te rapporter de bons résultats et être à la hauteur de tes attentes, même si tout ce que tu attendais, c’était mon bonheur.
Maintenant, j’ai bientôt terminé mon secondaire, mais tu continues chaque matin à me faire mon déjeuner au lit, aussi embarrassée sois-je de te faire faire cela. Tu es toujours là pour me rappeler ce qu’on va manger pour le souper, car j'oublie tout le temps quelques heures plus tard. Tu es là dans mes plus beaux moments, mais aussi dans mes pires, pour les rendre à nouveau meilleurs. Tu es plus brillante que le soleil lui-même, ton sourire et tes blagues illumineraient la vie de n’importe qui.
Tu as aujourd’hui 44 ans et j’en aurai bientôt 17, mais je suis et serai toujours ta petite fille. Bonne fête maman <3
Julianne
