La liberté d’expression est, à mon humble avis, un droit fondamental qui ne devrait jamais, au grand jamais, être menacé par la censure.
La censure, à mon avis, n’est pas un moyen éthique et légitime de convaincre, tout comme la menace.
La menace, à mon avis, ne devrait jamais servir à instaurer la peur, car l’impact de celle-ci est la perte de confiance.
La confiance est, à mon avis, facile à gagner mais très difficile à regagner ; la briser est une trahison.
La trahison, à mon avis, bien souvent, est plus facile à infliger qu’à subir, car c’est un geste rempli de mesquinerie et d’hypocrisie.
L’hypocrisie, à mon avis, pousse à mentir et est utilisée, selon moi, par peur d’une certaine autorité ou d’un quelconque pouvoir.
Le pouvoir, à mon avis, est détenu, plus souvent qu’autrement, par les personnes les moins qualifiées ou par ceux qui, en raison des grandes responsabilités, deviendront, un jour ou l’autre, incompétents.
L’incompétence et l’ignorance, à mon avis, chez une personne, viennent souvent avec une confiance démesurée qui peut faire paraître cette personne comme plus influente.
Mais jamais, à mon avis, un de ces comportements (censure, menace, bris de confiance, trahison, hypocrisie, pouvoir, incompétence) ne devrait servir ou excuser le fait qu’on ait étouffé la liberté d’expression.
Une personne qui voit sa voix étouffée, peu importe le sujet discuté, ne pourra jamais évoluer. Dans une société où la liberté de pensée est tant prônée, censurer les idées ne peut que nous faire régresser.
“If liberty means anything at all, it means the right to tell people what they do not want to hear.”
— George Orwell
“What is freedom of expression? Without the freedom to offend, it ceases to exist.”
— Salman Rushdie
- Yéléna Tsala