Tu es la première personne sur qui j’ai posé mes yeux et la première à me faire pleurer…pour si peu.
Celle que j’aime de tout mon cœur, mais à qui je ne peux offrir de fleurs.
Tu m’a mis sur la route de ce chemin périlleux, mais j’ai peur que tu sois la cause de cette accident scandaleux.
Nous n’étions qu’amour et douce chaleur, alors, dis-moi comment sommes-nous devenues peur et sombre noirceur?
Tu es la source de ma joie et malheureusement, l’auteur de mon désarroi.
Chaque phrase finit en bataille, ce qui me force à renforcir ma muraille.
Celle qui inspire la flamme qui brûle en moi, mais qui ne fait qu’éteindre ma voix.
Je me perds, jour après jour, pour atteindre les exigences de ce travail; un travail qui me pousse à oublier mon propre état d’âme.
Peu importe mes efforts, tu réussis à me reprocher tous tes inconforts.
Me blâmer pour les malheurs de ta vie, sans te soucier de mes sentiments enfouis.
Ensorcelée par la colère, tu m’insultes sans une once de remords… pourtant, je ne peux placer un mot sans le regretter à mort.
Quand je pense à toi, à nous, je ne peux être ravie, car je me noie dans la honte que je suis la raison de notre relation qui se bat pour sa survie.
Que nous est-il arrivé? Où sont passés nos moments de qualité?
Je suis abattue par la douleur que tu m’apportes, celle qui dure depuis déjà tellement de temps.
Nous nous sommes éloignées et je mentirais si je disais que je serais heureuse de te voir uniquement dans mon passé.
Si seulement je pouvais te dire mes sentiments, ceux que je cache depuis si longtemps.
Pardonne-moi de mes agissements, s’il te plaît, ne me quitte pas, ma douce maman.
Elle