Celle-ci est si belle, mais pourtant, si laide.
On m’a dit autrefois que tu serais toujours là, alors pourquoi, je ne veux déjà plus de toi?
Tu m’empêches de respirer, de fonctionner; au point où mes échecs se succèdent.
Je ne peux m’agenouiller devant toi, mais je n'ai aucune chance quand tu marches sur mes doigts.
Je voudrais tout arrêter et abandonner, mais je ne peux m’y résoudre, car tu ne peux pas gagner.
Mon amour pour toi aurait dû cesser bien avant, avant que tu ne me trahisses en ne laissant rien d'autre qu’un néant.
Tu étais supposé me guider, mais qui aurait cru que tu serais capable d’une telle cruauté?
Si seulement je pouvais remonter le temps, pour oublier mes sentiments, ceux qui ne sont qu’envahissants.
Tu devrais avoir honte de cette douleur que tu m’imposes, sans remords, sans pitié, sans aucune dose.
Je suis obligée de te suivre sans rien questionner, comme un mouton qui suit son berger.
Tu me parles d’un avenir rempli de roses, un autre beau mensonge que tu me proposes.
Comment puis-je continuer, quand je suis rongée et consumée par mes propres péchés?
Je n’ai qu’une envie, ma vielle amie: me détacher de toi, mais je ne peux m’échapper, car qui peut échapper à la vie?
Elle