Des passions, j'en ai eu par ci et par là. Des intérêts, même chose. S'il y a bien une chose qui est toujours restée à la fois un grand intérêt et une véritable passion, c'est bien la claquette. Depuis mon plus jeune âge, mes cours de claquettes ont été pour moi mon échappatoire à la vie normale. C'était comme le bonbon de ma semaine et ce l'est toujours. Parler haut et fort à l'école a beau avoir été difficile pendant longtemps, taper sur le sol en créant des mélodies et des sons agréables à entendre ne l'a jamais été. C'est comme me faire entendre au moyen d'une chanson, mais avec des clics et des clacs qui amusent les gens. C'est un art et un sport, malgré ce qu'en croient beaucoup. C'est de la vraie muscu de cheville et un sacré cardio! Cet agencement de sons et de «clics clacs» qui semblent à la fois si faciles à reproduire mais qui ne peut échouer à nous captiver, autant par ce que l’on voit que par tous ces petits bruits. Malgré ce qu’on peut en penser, la claquette n’est pas un art aussi facile qu’elle en a l’air. Sinon, elle ne serait pas aussi impressionnante!
J'aimerais vous présenter ses intéressantes origines. Cet art issu de ces chaussures de cuir à dessous de fer a fait ses débuts en Irlande, mais d’abord avec des souliers de bois. On dit qu’autrefois, ils frappaient au sol avec leurs chaussures de bois pour communiquer d’une vallée à une autre. C’est en amérique que les claquettes irlandaises furent combinées au «shuffle» africain, aboutissant en la claquette telle que connue aujourd’hui. Elle est popularisée en 1920 lors de l’apparition du jazz comme le rythme s’y adapte naturellement avec un certain charisme qui est toujours là aujourd'hui! D'innombrables mouvements et enchaînements sont utilisés et enseignés à travers le monde entier depuis plus des siècles. Ils peuvent varier de différents styles et techniques selon les préférences et personnalités des artistes. Par exemple, le style de Fred Astaire est plutôt aérien, contrairement à Gene Kelly qui préférait performer près du sol ou même à Jimmy Slide qui préférait les mouvements et enchaînements glissés. Ces différences artistiques rendent cet art si intéressant, impressionnant ou même étrange pour certains. Personnellement, le style de Fred Astaire est mon favori. C'est comme une impression de voler et ça me donne toujours le sourire de performer comme lui.
Les souliers que l'on peut porter peuvent varier de nombreuses façons. Leur principale caractéristique est bien sûr leurs deux plaques de fer à l’avant et au talon de chaque chaussure. Certains sont des talons hauts, d’autres des chaussures droites à dessous entier rigide et même d’autres ont un intermédiaire de plaques flexible. Ils sont généralement faits de vrai cuir afin de pouvoir les préserver plus longtemps et de donner une belle apparence, et ce peu importe les couleurs, comme le noir, le beige, le blanc et bien plus encore. Certains changent de style de chaussures pour l'esthétique par exemple de leur costume, d'autres par intérêt. La plupart du temps, cela varie du style de claquette de chaque artiste!
Je ne sais pas ce qui m’a poussé du haut de mes quatre ans à choisir de faire de la claquette parmi tant d’autres styles de danse. Peut-être que tous ces sons et ces mouvements spéciaux ont vraiment capté mon intérêt, ou encore l’agencement de la musique à la danse qui m’ont impressionné. Peu importe, je ne m’en plains pas. Je trouve cet art et ce sport incroyables et je suis ravie d’avoir évolué dans ce monde. La claquette est si amusante à danser et je ne suis certainement pas la seule à le penser. Certains pensent que ce n’est pas de la danse. Moi, je pense que c’est bien plus que ça comme je voulais vous le démontrer dans ce texte. J'ai adoré l'écrire et j’espère avoir piqué votre curiosité avec cet article!
Émilie