Récemment, après avoir regardé le film Âme de Disney, je me suis mise à réfléchir sur la vie après la mort, l'importance de notre existence et plusieurs questions assez précises par rapport à la vie en général.
Une scène en particulier m’a allumée sur le sujet. Pour vous mettre en contexte, au début du film, Jo, le personnage principal fait face à une mort très prématurée et inattendue. Il se retrouve par la suite dans l'au-delà où il revoit chaque moment important de sa vie, qu'il soit positif ou négatif. C’est à ce moment qu’il prend conscience que sa vie avait, en fait, été vide et sans but. Joe revoit tous les moments dans lesquels il n'a pris aucun risque, où il a pris son existence trop au sérieux.
Ce qui m’amène à introduire ma réflexion. J’ai réalisé, encore plus dans les derniers mois, que les humains en général prennent beaucoup trop la vie au sérieux. Nous nous mettons beaucoup trop d’obstacles et nous nous empêchons volontairement d’être le personnage principal de notre histoire, de peur d'être jugés ou encore à cause d’un manque de confiance en ce que nous sommes nous-mêmes capable d’accomplir.
J’ai souvent entendu la phrase "on vit sur une roche flottante dans un espace infini, rien ne compte", plus j’y pense et plus cette phrase fait du sens. Nous vivons tous pour la première fois, c’est pourquoi vivre sa vie sans se mettre de barrières est important. Dans le film, Joe, avant de mourir, obtient enfin une chance de jouer pour une célébrité du monde du Jazz. Par la suite, il perd la vie et forcément, son rêve devient impossible à réaliser.
Ce film m'a vraiment fait réaliser à quel point notre vie est précieuse, une vie sans objectif ni accomplissement n’est en fait pas une vie vraiment vécue. Prendre des risques et voir le monde sous un autre angle peut tout changer.
Bref, ce n’est certainement pas tout le monde qui croit en la vie après la mort, mais s'il s'y trouve quelque chose, j’aime mieux ne rien regretter et profiter du temps que j’ai ici pour évoluer, apprendre et être le "main character" de ma propre histoire.
Camélia