Combien de fois ce sujet alimente nos conversations dans une journée? Une semaine? Un mois? Dans nos fêtes familiales ou réunions quelconques? Combien de fois ce sujet fait la UNE des journaux ? Des médias? Des réseaux sociaux ? C’est incroyable de constater que, parfois, notre obsession pour la météo est plus qu’omniprésente… On dirait que cela fait partie de nos gènes. Nous prenons cela tellement à cœur…
Combien de personnes se lèvent le matin en consultant leur portable ou leur cellulaire pour vérifier quel temps il fera aujourd’hui, et cela, avant même d’avoir regardé s’il faisait soleil par la fenêtre ou d’avoir mis son bout du nez dehors ! C’est un phénomène très particulier. Même si l’on change de villes, de groupes de personnes, que cela soit à l’épicerie ou au coin d’une rue… J’entends souvent ces conversations… C’est comme si nous ne sommes jamais satisfaits de ce que dame nature nous offre! L’été est trop court ou il y a trop de «bébittes». L’hiver est trop long ou trop froid ou bien il est à nos portes trop vite ou Noël va–t-il être vert ou blanc, c’est selon les années ? Tant qu’à lui le printemps est soit tôt pour la saison des sucres ou trop tardif pour les tulipes. Puis, l’automne, bien, il pleut trop ou il fait trop chaud qu’on se croirait encore l’été! Alors, on se demande évidemment : «Quand est-ce prendrons-nous nos vacances?»
Ce phénomène de société me fascine et surtout, il a su également inspirer certains auteurs comme Nelligan avec : « Ah! Comme la neige a neigé» ou les paroles de Gilles Vigneault : «Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver » ou Daniel Bélanger avec sa chanson intitulée «Les deux printemps» et, je pourrais continuer ainsi… Mais, je vous dis plutôt : «Attachez votre tuque avec d'la broche», car avec le réchauffement planétaire, nous n’avons pas fini d’en entendre parler… Ce fameux sujet sera là encore un méchant temps pour meubler ou alimenter nos conversations. Ce qui me fera sourire et m’étonnera toujours et encore!
Majory