Bientôt, je ferai mon entrée au cégep. Je dois faire ma demande d’admission avant le 1er mars et je n’ai toujours aucune idée de ce que je veux étudier.Ce n’est pas parce que rien ne m’intéresse, bien au contraire, il y a beaucoup trop de programmes dans lesquels j’aimerais étudier.
Comme beaucoup d’autres élèves de cinquième secondaire, le passage du secondaire au Cégep représente beaucoup de pression pour moi. Je trouve qu’on nous demande beaucoup trop tôt de choisir ce que nous voulons faire de notre vie. Comme si nous devions absolument savoir quelle profession nous voulons exercer plus tard pour choisir notre programme convenablement parce que sinon, nous allons « perdre notre temps » et nous allons devoir retourner étudier au collégial.
Je ne vois pas comment nous pouvons perdre notre temps au cégep, surtout si nous aimons le domaine dans lequel nous étudions. Et si jamais nous n’avions pas pris la bonne décision, rien ne nous empêche de choisir un autre programme pour la prochaine session. Nous sommes encore jeunes et je pense que nous pouvons faire notre choix pour maintenant parce que de toute façon, nous ne savons pas réellement le métier que nous allons ultimement faire.
Le beau problème là-dedans, c’est que j’ai envie de tout étudier. J’aime les sciences, la musique, les arts, les mathématiques... je suis intéressée par beaucoup de choses. Si je pouvais, j’étudierai toute ma vie. Malheureusement, je dois faire un seul choix et c’est exactement la raison pour laquelle je n’ai toujours aucune idée de ce que je veux étudier. Trop d’options s’offrent à moi et j’aimerais pouvoir toutes les choisir.
J’ai finalement découvert les doubles DEC, je savais que cela existait, mais je n’y avais pas vraiment pensé. Ce que j’aime de ça, c’est que je peux combiner deux programmes, je peux étudier deux choses que j’aime en même temps.
Quand j’étais plus jeune, j’ai lu toute la série de livres Un bon exemple de, des éditions Grolier, et comme Marie Curie, j’ai une « soif de savoir ». L’idée de rester longtemps sur les bancs d’école ne me fait aucunement peur. Je sais qu’un jour, je vais trouver l’emploi qui me conviendra. En attendant, j’apprends.
Léanne