Il fait noir, j’ai froid, je pense à tout.
D’un côté un trou noir de l’autre mon passé, je refuse d’être confrontée à tout ça.
J’ai beau crier, personne ne m’entend.
Je finis par m'asseoir au milieu de nulle part et fermer les yeux.
Une lueur d’espoir me ramène à la réalité, je reprends une bouffée d’oxygène et je me laisse tomber sur mon lit.
Que vient-il de m’arriver ? Où étais-je ?
Je referme mes yeux et je me sens envahie par mes émotions, mes larmes montent et noient mes yeux, je ne vois plus, rien tout est flou.
Pourquoi tous ces gens me regardent? Pourquoi suis-je dans cette chambre à attendre ?
J’ignorais l’aide qu’on m’apportait à ce moment, j’étais aveuglée par le son de mes pensées.
Les jours sont passés, j’étais enfermée dans mon propre cauchemar et personne ne pouvait m’en sortir, alors j’ai encore crié, encore plus fort.
De toutes mes forces j’ai crié et pourtant, on ne m’entendait pas… Pourquoi moi ?
Je m’autodétruisais avec toutes mes questions, alors j’ai arrêté.
En sortant, je me sentais enfin libre, nouvelle, fière de moi.
Ce sentiment, je l’avais oublié depuis bien longtemps et pourtant, c’est celui qui me manquait pour y arriver.
Il faut qu’on apprenne à prendre l’aide qu’on nous donne, même si on pense être plus forte, qu’on peut y arriver seule.
Notre mal-être n’est pas une honte, alors à partir de maintenant…
Je veux qu’on puisse accepter l’aide des gens autour de nous, ceux qui nous poussent vers le haut parce qu’on en a besoin.
Tu ne pourras pas soigner les autres si tes plaies sont encore ouvertes, alors fonce.
Lena