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École secondaire Curé-Mercure

À vous, de moi!
Émotions , École

À vous, de moi!

La peur. L’excitation. L’inquiétude. La confiance.  Ces mots résonnent dans ma tête, car il y a une vérité inévitable : celle où il vient toujours le temps de quitter le repère, le nid dans lequel nous vivons depuis notre naissance. Avant, nous étions pris en charge, et là, nous devrons assumer nos choix plus que jamais. Partir ou rester ? Foncer ou reculer? Réussir ou échouer? Revenir ou ne pas revenir? Ce sont toutes des questions que nous aurons à répondre pour construire notre vie. Pour certaines, le moment est plus rapide (après le secondaire), pour d’autres, c’est un peu plus long (après le cégep) et pour quelques-unes ce sera beaucoup plus tard (après l’université). Mais, cette certitude de quitter ce confort, cette sécurité parentale est indéniable. Apprendre à voler de nos propres ailes est un art en soi. Pourtant, cet art n’a jamais été enseigné, nous y ferons face un jour ou l’autre, qu’il soit maitrisé ou pas. Sinon, les parents «garrocheront» leur progéniture en bas du nid pour forcément leur faire découvrir la vie autrement…

 

Pour qui est-ce plus facile ? Pour les parents? Pour les jeunes? La réponse dépend toujours de la confiance que nous avons en soi.  C’est là, à mon avis, le point de départ et le point culminant. C’est cette force intérieure qui nous pousse à agir, à concrétiser des choix tangibles et concrets. Il n’y aura plus personne à qui nous pourrons dire en rentrant : «Qu’est-ce qu’on mange pour souper?» Nous trouverons cette réponse nous-mêmes et nous nous organiserons pour cuisiner ce fameux repas; ce sera une question de survie.  Il est fini ce temps où tout était plus facile. Maintenant, déplier, dérouler et déployer ses ailes, puisque le spectacle commence. Cette envolée permettra de nous réaliser : bâtir ce futur, s’occuper de nous, de soi, de moi. Sans ailes, un oiseau ne peut voler, si on lui coupe, il restera cloué au sol. Alors, moi, je veux survoler tous les horizons possibles, voler toujours plus loin, puis toujours plus haut pour devenir, un jour, le repère, la «demoiselle» qui regardera, à son tour, ses oisillons s’épanouir.  (Voilà d’où jaillit la source d’inspiration pour ce texte : du titre du projet la «deMOIs’aile».)

Majory